Résumé cyclo-pédalistique (kilomètres parcourus: 4594 km rajouter les
kilomètres de la croisière ; kilomètres
pédalés: 2047 km; collecte pour
Handichiens: 465 €, soit une oreille
du chien) :
11 au à 14/07:….. Moscou
à Irkoutsk par le Transibérien
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Les paysages
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Passage de
l’Oural
11/07
Très rapidement après Moscou, les forêts de
bouleaux et de résineux se succédent, interrompus de temps à autre par de
simples villages aux maisons de bois surmontées de toits de couleurs variées, qui
s’égrênent le long de la voie.
12/07
Les
forêts sont serrées, mais les épilobes et de blanches ombellifères en bouquets
ou en massifs viennent egayer la végétation riche et dense. Nous retrouvons
aussi les forêts humides et les marécages, avec une terre parfois très
tourbeuse.
De petits jardins potagers alignent leur carrés de pommes de terre, dans des villages parcourus de piste en terre. Les maisons sont entourées de clotures en bois hautes que nous retrouverons d'ailleurs tout le long de notre voyage en train.
De petits jardins potagers alignent leur carrés de pommes de terre, dans des villages parcourus de piste en terre. Les maisons sont entourées de clotures en bois hautes que nous retrouverons d'ailleurs tout le long de notre voyage en train.
Tout
au long de la voie ferrée, les ouvriers du rail entretiennent la voie. Lers
arrêts, souvent courts dans les grandes villes nous permettent de faire un
petit ravitaillement pour chacun auprès de petits vendeurs ou dans des
échoppes, de refaire le plein d’eau et d’évacuer la literie et les ordures tout
en embarquant le courrier.
Un petit Cling vaut mieux qu'un grand Clong! |
Boire un petit coup c'est agréable! |
Et patati et patata |
Ici encore le tri du courrier se fait à bord du train |
Le Samovar reste Le point de rendez-vous du wagon, sous la haute surveillance du Provodnitsyi. Chacun vient y prélever l’eau pour le thé ou pour faire des petits plats tout préparés vendus souvent à bord du train.
13/07
L’ambiance
dans le wagon est calme, ceci dû probablement au fait que les voyageurs sont
essentiellement des familles partant en vacances. Peu d’échange s’opèrent entre
les voyageurs, ce que nous pourrons regretter, mis la suite du voyage nous fera
lier connaissance avec certains des voyageurs.
Chaque
provonitz veille sur le wagon dont il a la responsabilité et le soin durant
tout le voyage de Moscou à Vladivostok (soit 9 jours).
Nous sommes un peu déçus de ne trouver sur le quai que des vivres industriels et peu de ces petits plats concoctés par des mamies locales. Par contre des vendeurs proposent à la vente à bord du train, des articles textiles : châles, foulards, lainages…
Nous sommes un peu déçus de ne trouver sur le quai que des vivres industriels et peu de ces petits plats concoctés par des mamies locales. Par contre des vendeurs proposent à la vente à bord du train, des articles textiles : châles, foulards, lainages…
14/07
Nous
sommes enchantés par les près, les forêts et les talus fleuris, aors que nous
n’en avons que très peu vus lors de notre traversée de la Pologne et des Pays
Baltes. Les rivières et les lac se font maintenant plus nombreux. Aux
maisonnettes des villages traversés, très modestes, sont souvent accolés de
petits champs de pommes de terre, et parfois une vache est accrochée à une
longe. Chaque parcelle est entourée d’un enclos en bois, nous sommes surpris de
ne voit que rarement des troupeaux entiers mais seulement quelques vaches,
moutons ou chevaux de loin en loin.
Les
paysans travaillent pour la pllupart d’entre eux, les champs à la main , la fenaison
se fait avec des grands râteaux de bois.
Le
long du rail, la vie s’organise : les villages longent presque tous la
voie ferrée axe de communication structurant depuis la construction de la voie
ferrée, toute la vie de cette épine dorsale de la Russie. Nombreux sont les
ouvriers qui travaillent au maintien des dizaines de milliers du kilomètres du
réseau ferré russe, ce qui expliquent la présence de drôles de machines sur
rail, que l’on voie dans de nombreuses gares, servant à l’entretien du ballast
et des voies.Le transport ferroviaire est très actif, et de nombreuses
marchandises transitent par ce moyen : voitures, bois, véhicules
militaires, matériaux de construction…
Sur les quais, nous trouvons maintenant des femmes en fichus vendant des crêpes, de petits pâtés de viande, des fraises…
Au fil du train, nous avons fini par sympathiser avec Hassan et Zajitgen, deux Ousbeks commerçant en fruits et légumes sur Irkoutsk, ainsi que la petite fille de Zajitgen.
Avec eux, nous communiquons bon grè, malgré, nous affranchissant de la barrière de la langue grâce à l’aide de nos petits dictionnaires et surtout de petits dessins façon Pictionnary ! Ils nous offrent leurs fruits secs et de délicieux petits fromages de brebis en « boutons de guêtres ».
Nous faisons aussi connaissance de Tamia, ancienne professeur d’anglais à Irkoutsk et vivant en Ukraine dont son mari est originaire. Ils emmènent en vacances avec eux Bogdan, leur petit fils adolescent curieux et féru d’histoire, anglophone, pour lui faire connaître la ville natale de sa grande mère. Tania, très gentiment se fera notre interprète auprès de notre Provodnik pour négocier notre sortie du train avec nos nombreux bagages à l’arrivée à Irkoutsk.
A
l’approche d’Irkoutsk, de grand champs de céréales s’étalent devant nos yeux
alors qu’aucune ferme n’apparaît à l’horizon ! Un paysage légérement
montagneux fait place à des collinettes arrosées tantôt de petites rivières
vives, tantôt de de larges fleuves s’étalant au lloi pour laisser la place
ensuite à de grandes forêts de bouleaux.
Nous
arrivons tardivement à Irkoutsk, où… M’ma Vicka nous accueille en compagnie
d’un de des amis d’Irkoutsk. La sortie (ou plutôt « l’extraction !»)
des bagages se fait sous l’œil et avec l’aide du Provodnik, menée tambour
battant avec l’aide de Bogdan, le mari de Tania.
Après une petite heure passée au remontage des vélos, Vicka et son copain tiennent absolument à nous accompagner jusqu’à l’Hostel Narva, que nous finissons par atteindre après moultes hésitations.
Ici, l’accueil est chaleureux : Nadia nous reçoit avec un grand sourire, une parole de bienvenue et nous trouve immédiatement une solution pour le couchage de … Camel Bike, qui finit par être engouffré par un escalier en colimaçon, dans les s/sol de l’auberge de jeunesse, où il peut enfin trouver un repos bien mérité pour quelques jours.
Après une petite heure passée au remontage des vélos, Vicka et son copain tiennent absolument à nous accompagner jusqu’à l’Hostel Narva, que nous finissons par atteindre après moultes hésitations.
Ici, l’accueil est chaleureux : Nadia nous reçoit avec un grand sourire, une parole de bienvenue et nous trouve immédiatement une solution pour le couchage de … Camel Bike, qui finit par être engouffré par un escalier en colimaçon, dans les s/sol de l’auberge de jeunesse, où il peut enfin trouver un repos bien mérité pour quelques jours.
L’atmosphère
dans l’auberge est bruyante, le volume sonore est entièrement accaparé par 2
américaines et 2 anglais complétement égocentriques, qui nous deviennent
rapidement antipathiques par leur sans gêne. Non contents d’occuper tout le
volume sonore, ils occupent en plus toute la petite table de la cuisine, nous
empêchant de la sorte d’avaler notre soupe sur un coin de table. La loi
universelle du plus petit nombre s’applique parfaitement dans ce lieu de
passage: « comment une minorité sans
gêne peut, facilement et sans scrupules, pourrir la vie d’une majorité
paisible ! » (NDLR : toute ressemblance avec la vraie vie et
la politique n’est que fortuite). L’ambiance dans l’auberge est très
cosmopolite, elle n’est fréquentée que par
des voyageurs, quant à eux paisibles et intéressants.
15 au 17/07
La
visite d’Irkoutsk, ville étape intéressante sur la ligne du Transibérien, nous
livre tous ses quartiers. Il y a encore quelques années, Irkoutsk était réputée
pour ses maisons totalement en bois. Maintenant, un immobilier effrêné tend à
faire disparaître ces dernières au profit de bâtiments en béton. On voit ainsi
co-exister des maisons de bois souvent brinquebalantes, s’enfonçant lentement
dans le sable qui constitue le sous sol de toute la région, avec des immeubles
moderne et des collectifs. Toutefois, des efforts sont faits, en partie sous
l’égide de l’UNESCO, pour sauvegarder une partie de ce patrimoine
inestimable. De jolies maisons,
élégamment restaurées et pimpantes ont ainsi pu retrouver une seconde vie. Ici
aussi se joue une guerre de l’immobilier dans laquelle s’opposent le terrain
constructible et la valeur du patrimoine architectural.
Dans
cette grande ville de quelque 600 000 habitants, nous pouvons voir que
nous sommes passés en (Eur)asie. La palette de visages que nous croisons va du
blond scandinave, au mat causasien et surtout aux visages ronds des mongols et
des bouriates. Nous avons déjà anticipé ce passage lors
des gares précedents Irkoutsk, à partir de Krasnoiarsk notamment.
La
marché de plein air de Irkoutsk est très coloré. On y vend toute sorte de
fruits et de légumes, des herbes aromatiques, dont les Russes sont très
friands. Des petits marchands ambulants proposent aussi du « kvas »,
boisson fermentée à base de fruits et de
pain grillé, dans de petites citernes. Cette boisson est aussi utilisée pour
composer une soupe froide. La Russie est le royaume des soupes, froides comme
chaudes, que nous goutons les unes après les autres avec ravissement.
Nous
passons une soiirée mémorable, pour nous et pour nos anglophones sans gêne.
Pour nous, parce-que nous procédons à une dégustation complète de diverses
boissons dont l’effet immédiat est de lever les barrière linguistiques, ainsi
que les inhibitions qui y sont rattachées telles que : bredouillements
incohérents, faute de syntaxe,
étranglement et toussotements… Bref, le mélange de bière Russe et Polonaise,
de Vodka, et de boissons nationales aux noms incompréhensibles, ainsi que
l’Armagnac importé illégalement et au péril de sa vie par Christian, nous
permet d’entamer une Marseillaise endiablée, qui aurait fait rougir de fierté
nos misérables joueurs de foot lors de la dernière coupe du monde où ils
brillèrent par leur bêtise et leur niveau intellectuel frisant les paquerettes!
Marseillaise chantée par des Chiliens, Argentins, Polonais et Russes qui nous
ont fait la gentilllesse de la chanter en …français ! Soirée amicale,
mêlée de franches rigolades, mais aussi d’émotion quant un des Chiliens âgé
d’une soixantaine d’année, nous a parlé de ses années de joie et de douleurs
démocratiques passées aux cotés de … Salvador Allende et de Pablo Neruda. Un
long monologue et une longue plaidoirie en Espagnol sur les vertus universelles mais aussi la
fragilité de la Démocratie, adressé aux jeunes voyageurs qui composaient
l’assemblée ce soir-là, qui eux aussi n’ont pu que gouter la magie de
l’instant.
Nous
passons notre dernière soirée en compagnie d’un autre ami de Vicka, qui nous
fait visiter Irkoutsk by night, tout en nous mettant en garde contre « les
routes et les fous » en Russie.
" Les routes et les fous en Russie" , on pourrait croire que cela vient de notre amie Elena !!!!
RépondreSupprimerPetra
A quand la vidéo de la Marseillaise sur le blog ? Je vois que malgré votre éloignement progressif de la mère patrie viticole, vous avez toutefois gardé un penchant pour les potions magiques qui favorisent la chansonnette! Bravo !
RépondreSupprimergros bisous !
Hug