Commentaires
du comité de rédaction : merci pour vos commentaires
et les petits clins d’œil que vous laissez sur le blog, qui nous font très plaisir. Par contre, n’oubliez
pas de signer pour que nous sachions qui se cache derrière le pseudo «anonyme»
proposé par défaut. Il n’est jamais trop tard pour les timides qui ont laissé des commentaires anonymes, pour vous faire connaître et
lever votre anonymat.
Varsovie:
du 16 au 21 Mai (kilomètres parcourus: 3012; kilomètres pédalés: 955; collecte pour Handichiens: 295 €, soit une oreille du chien)
Passés les faubourgs du Sud de Varsovie, le long
de la Vistule (Karczew, Josefow…) à la circulation dense,
l’entrée dans
Varsovie se fait par une voie royale.
Une piste cyclable pavée, bâtie sur les levées de la Vistule, arrive au
centre même de Varsovie, en longeant la voie rapide.
Nous arrivons sans
encombre chez Vincent et Agnieszka, grâce aux indications de Monsieur
GEPEHESSE.
Accueil chaleureux, autour d’un bon vin blanc
frais bien apprécié, et de « pierogi » (sorte de delicieux raviolis
polonais) de la Mamie. Repas avec la petite famille (qui doit incessamment sous
peu s’agrandir !), en compagnie de Théodore, Clémentine (dite « Clémi »),
et Eustache. Puis soirée chorale bien sympathique avec des amis de la famille.
L'ai je bien chanté? |
Sur invitation de Wojtech, qui nous avait
accueillis à Cracovie, nous repassons le film en marche arrière, pour revenir
sur Cracovie, en voiture cette fois, et en quelques heures seulement pour fêter
l’anniversaire de Maria, qui nous accueille à bras ouverts (elle n’avait pas
été visiblement prévenue que nous venions, sa surprise nous fait un grand
plaisir).
Belle fête champêtre, qui nous donne l’occasion de rencontrer d’autres polonais, amis de nos hôtes, dont certains sont francophones. Tous ont le « boyau de la rigolade », et nous regrettons bien de ne pas comprendre les plaisanteries qui fusent durant toute la fête. Malgré la barrière de la langue, tous sont attentifs à notre présence.
Belle fête champêtre, qui nous donne l’occasion de rencontrer d’autres polonais, amis de nos hôtes, dont certains sont francophones. Tous ont le « boyau de la rigolade », et nous regrettons bien de ne pas comprendre les plaisanteries qui fusent durant toute la fête. Malgré la barrière de la langue, tous sont attentifs à notre présence.
Marysia, la petite fille de nos hôtes nous remet un très joli dessin de notre arrivée à Krakow
Détails de la fresque
Patrick
Nous deux avec notre Camel Bike
Patrick nous quitte pour retourner en France,
avec un nouveau vélo !!
Avec une grande roue, je vais aller plus vite, et .... sans moteur |
Varsovie est une grande ville bâtie sur les 2
rives de la Vistule. Totalement détruite durant la guerre (voir plus bas), son
« centre » se trouve plutôt sur la rive gauche. La frénésie de
construction est actuellement visible : tours de verre, métro et
tramway…..
Ses grandes avenues, larges, sont la caractéristique des villes
européennes qui ont terriblement souffert de la folie destructrice de la
guerre. Au milieu des tours ultra-modernes de verre et d’acier, on arrive
encore à y trouver quelques rares témoins de l’époque communiste, dont le
paradoxal « Ministère de la Culture », à l’architecture typiquement
stalinienne, quelques autres bâtisses où transparaissent des traces de la
grandeur passée du rêve communiste et la synagogue du ghetto, enchâssée entre
de hautes tours de verre.
L’étonnante bibliothèque, tout en cuivre et verrière,
au toit végétalisé, est un autre exemple d’audace des bâtisseurs de Varsovie.
A côté de cela, la « vielle ville » a
été entièrement reconstruite, au Nord de la ville, à partir de 1947, par toute
la population de Varsovie mobilisée dans une grande oeuvre collective. La
grande place du château en marque le bord Sud. Une des principales sources
d’inspiration des architectes reconstructeurs ont été les croquis du
« Canaletto », peintre italien, globe-trotter du XVIIIéme
qui ramena dans ses cartons des croquis de toutes les grandes capitales.
Certains décorateurs ont par ailleurs pris certaines libertés bien heureuses
qui permettent d’admirer des façades d’inspirations diverses : néo-classique,
renaissance, baroque..
Une copine raffinée et svelte pour notre gros Camel Bike! |
Comme toute bonne chose a une fin, nous devons
reprendre la route. Nous quittons donc Vincent et Agnieska, qui nous ont si
gentiment accueillis, malgré la proximité de la naissance de leur quatrième
enfant, et leurs trois enfants que nous remercions d’avoir eu la gentillesse de
nous laisser envahir leur maison. Nous leur devons avant tout d’avoir ouvert
pour nous une grande porte sur la Pologne, de nous avoir fait connaître Wojtech
et Maria, ainsi que tous leurs joyeux amis. Lorsque nous entendrons parler de
la Pologne, c’est avant tout à eux que nous penserons.
Clemi voudrait bien partir avec nous et nous fait aussi un joli dessin |
Un peu d’histoire sur Varsovie
Varsovie,
ville martyre et abandonnée par "les Grands" à son sort (synthèse
de notes personnelles et de sources Internet)
Varsovie eu doublement à souffrir de la guerre:
de la part de l’envahisseur allemand d’une part, et du voisin soviétique
d’autre part.
3 temps dramatiques ont marqué la ville.
La bataille de Varsovie : bombardement aérien
de la ville par la Luftwaffe le 1er septembre 1939. Varsovie mise en état de
siège, jusqu'au 28 septembre, date de la capitulation de la garnison polonaise
Le soulévement du Ghetto (janvier 1943) la
population du ghetto est passée de 450 000 à 71 000 personnes du fait des
déportations vers les camps d’extermination. Suite à la prise de contrôle du
Ghetto par des organisations juives et l'Armée Intérieure polonaise (Armia
Krajowa, AK), qui s'opposent aux
déportations, la police et les forces auxiliaires SS entrent dans le ghetto le
19 avril, et l’anéantissent en quatre semaines. 7 000 résidents du ghetto furent
tués, 6 000 brûlés vifs ou gazés, les Allemands déportent les survivants dans les
camps d'extermination ou de travail.
L'Insurrection de Varsovie (du 1er août au 2 octobre
1944) : soulèvement armé contre l'occupant allemand organisé par la
résistance polonaise (Armia Krajowa). Sortis de la clandestinité, les
structures de la Résistance polonaise et l'État clandestin organisent le soulèvement
pour se libérer de l’occupant allemand, mais aussi préserver la souveraineté de
la Pologne face à l'avancée de l'Armée rouge et la position ambiguë des Alliés
occidentaux vis-à-vis des intentions de l'Union soviétique. Devant l’avancée de
l’Armée rouge, composée en partie de la première Armée polonaise (de l'Armée
populaire formée par les Soviétiques), la résistance polonaise prit la décision
de déclencher le soulèvement pour pouvoir accueillir les « libérateurs rouges »,
en étant en position de force avant leur arrivée. Après quelques tentatives de
collaboration militaire avec l'Armée rouge dans la libération des villes
polonaises, la situation se retourna et le NKVD qui suivait le front,
emprisonna les résistants polonais conviés à célébrer la victoire avec leurs
frères d'armes soviétiques, pour les exécuter sommairement ou pour les envoyer
aux goulags. Avec la collaboration des communistes polonais, les Soviétiques avaient
commencé à organiser les structures politiques en s'appuyant sur leurs vassaux,
communistes polonais d’avant la guerre. Suite de la découverte du charnier des 20000
officiers polonais massacrés par le NKVD à Katyn, le Gouvernement polonais en
exil avait cessé toutes relations diplomatiques avec Staline responsable de ce
crime. De ce fait, exclue des discussions entre les
« alliés » Russie (Staline), Grande Bretagne (Churchill) et
Etats Unis (Roosevelt), le propre sort de la Pologne lui échappa lors des conférence de Téhéran en 1943, et de Yalta (1945) qui décida du partage de
l’Europe. Le sort des résistants polonais sortis de la clandestinité passa
alors dans les mains de l’Union Soviétique qui organisa un grand procès dont
les minutes sont détailllés au musée du soulèvement de Varsovie. Le soulèvement
de Varsovie reçut un soutien limité et timide des Alliés occidentaux (parachutages
d'armes et d'autre matériel) de plus en plus dépendants des relations avec le
nouveau puissant allié soviétique.
La capitulation des insurgés de Varsovie fut signée
le 2 octobre.
La population civile, (Il ne restait plus que
350 000 civils vivants à la fin de l'insurrection) fut en grande partie
déportée, soit vers des camps de concentration, soit vers des camps de travail.
L'ampleur de la bataille de Varsovie s'explique
par l'engagement des insurgés qui, jusqu'à la fin septembre, comptèrent sur la
progression et l’appui des armées soviétiques massées en face de Varsovie, sur
la rive droite de la Vistule, et sur l'aide aérienne des alliés occidentaux.
Quelle chance d'être en Europe du Nord ces jours-ci...ici, c'est le déluge !!!
RépondreSupprimerContent de voir que vous progressez bien.
De mon coté, on progresse aussi... ;-)
Bonne route !
Nicolas
Moi je dis Bravo le respect du code de la route ! C'est du beau!
RépondreSupprimerHug
Yihou, accueil chaleureux au rdv, c'est ce qui transparait dans vos écrits! Je suis super contente pour vous! Pap à quand le livre photo de vos pérégrinations?! Vos photos sont trés belles! On vous embrasse!
RépondreSupprimerHello Sylvie et Hubert,
RépondreSupprimerdepuis la classe, nous vous suivons à la trace et nous réjouissons de vos découvertes!
Courage et à bientôt de vous lire!