mercredi 12 juin 2013

Vilnius l’élégante, la suite Lituanienne vers Ignalina

Vilnius l’élégante, la suite Lituanienne vers Ignalina
Résumé cyclo-pédalistique (kilomètres parcourus: 3354; kilomètres pédalés: 1660; collecte pour Handichiens: 295 €, soit une oreille du chien) :
29/05 au 1/06 :…..Vilnius pause
2/06 :….. Vilnius à Svencyonis    87 km
3/06 :….. Svencyonis à Ignalina  30 km
4/06 :….. Ignalina  Pause technique
5/06 :….. Ignalina  région des étangs à Ginuciai T.M
6/06 :….. Ginuciai à Zarasai T.M
NDLR : T.M signifie « tourisme motorisé , avec le vélo dans le coffre d’une voiture » (voir explications plus loin)

A Vilnius, après nous être engagés sur la voie rapide qui rentre dans Vilnius, au milieu des camions et des voitures, nous sortons d’un embouteillage pour arriver dans la vielle ville. Nous sommes accueillis chez (et non par… ) Julius, qui nous a laissé les clefs de son appartement dans sa boîte aux lettres. 

Le repos du guerrier!!
En nous baladant le soir dans la vielle ville, nous  découvrons une jolie ville, où défilent comme aux heures du paseo en Espagne, toutes les plus jolies filles et femmes élégantes de Vilnius.
La misère n’est pas absente de la ville et on la trouve à 2 pas du centre.

Le contraste est frappant entre la campagne que nous avons traversée, les quartiers suburbains et ce centre ville  riche, où l’on trouve de beaux bâtiments et des magasins  chics, de bon goût et très « classe ». 







Nous nous demandons d’où vient cette richesse. Une partie de la réponse viendra d’une conversation avec des français qui subodorent certaines interactions économiques  entre la Russie voisine, la Biélorussie et la Lituanie.   Une autre partie viendra aussi des observations que nous faisons nous-mêmes en voyant passer les berlines allemandes luxueuses conduites par de jeunes nouveaux riches, observations qui entraînent encore d’autres interrrogations quant à la nature des investissements en Lituanie.
Contrairement à Varsovie qui fut détruite en grande partie, Vilnius n’a pas eu à subir les bombardements de la guerre. Elle a « seulement » eu à subir l’occupation  allemande en 14-18, puis l’annexion par la Pologne, puis par les Soviétiques, et les Allemands en 39-45, puis les Soviétiques après la Guerre. Ces traces se voient dans un mélange architectural où l’on trouve alternativement de beaux immeubles baroques ou arts déco, puis les façades rigides de l’ère soviétique, et celle décrépies des immeubles de la périphérie.  



Cheminer dans Vilnius est un enchantement, d’autant plus que la ville a une taille humaine, et il est facile de s’y repérer au bout de 2 jours pour se laisser ensuite aller au gré des petites rues ou des grandes artères.
Vilnius renferme aussi de nombreuses églises et chapelles (grecques uniates, orthodoxes russes, catholiques, byzantine, luthérienne, dont certaines sont en réfection, grâce notamment à des fonds européens.























Au hasard des places et des placettes, on rencontre aussi de petits orchestres


Une autre curiosité de Vilnius est la République d’Uzupis. 

Ce quartier situé de l’autre coté de la rivière,
est la résidence d’artistes qui l’ont transformé en lieu de bohême, sorte de Montmartre lituanien. Ils ont créé la « République d’Uzupis » dont les articles de la constitution stipulent notamment :
1.    L'Homme a le droit à l'eau chaude, au chauffage durant les mois d'hiver et à un toit de tuiles
2.    L'Homme a le droit de mourir, mais ce n'est pas un devoir
3.    L'Homme a le droit de faire des erreurs
4.    L'Homme a le droit d'être unique
5.    L'Homme a le droit d'aimer
6.    L'Homme a le droit de ne pas être aimé, mais pas nécessairement
7.    L'Homme a le droit d'être ni remarquable ni célèbre
8.    L'Homme a le droit de paresser ou de ne rien faire du tout
9.    L'Homme a le droit d'aimer le chat et de le protéger
10. L'Homme a le droit de prendre soin du chien jusqu'à ce que la mort les sépare
11. Le chien a le droit d'être chien
12. Le chat a le droit de ne pas aimer son maître mais doit le soutenir dans les moments difficiles
13. L'Homme a le droit, parfois de ne pas savoir qu'il a des devoirs
14. L'Homme a le droit de douter, mais ce n'est pas obligé
15. L'Homme a le droit d'être heureux
16. L'Homme a le droit d'être malheureux
17. L'Homme a le droit de se taire
18. L'Homme a le droit de croire
19. L'Homme n'a pas le droit d'être violent
20. L'Homme a le droit d'apprécier sa propre petitesse et sa grandeur
21. L'Homme n'a pas le droit d'avoir des vues sur l'éternité
22. L'Homme a le droit de comprendre
23. L'Homme a le droit de ne rien comprendre du tout
24. L'Homme a le droit d'être d'une nationalité différente
25. L'Homme a le droit de fêter ou de ne pas fêter son anniversaire
26. L'Homme devrait se souvenir de son nom
27. L'Homme peut partager ce qu'il possède
28. L'Homme ne peut pas partager ce qu'il ne possède pas
29. L'Homme a le droit d'avoir des frères, des sœurs et des parents
30. L'Homme peut être indépendant
31. L'Homme est responsable de sa Liberté
32. L'Homme a le droit de pleurer
33. L'Homme a le droit d'être incompris
34. L'Homme n'a pas le droit d'en rendre un autre coupable
35. L'Homme a le droit d'être un individu
36. L'Homme a le droit de n'avoir aucun droit
37. L'Homme a le droit de ne pas avoir peur
38. Ne conquiers pas
39. Ne te protège pas
40. N'abandonne jamais

Dirigée par un président, détenteur du pouvoir à vie, et une reine élue chaque année, la répubique d’Uzupis a une monnaie l'«eurouz ». la République d'Uzupis est dotée d'une armée régulière de 12 hommes.
Le marché aux puces est un lieu où on rencontre des « gueules » remarquables  vendant tout un bric à brac, 




















d’objets hétéroclites, parmi lesquels ont trouve souvent des antiquités datant de l’époque où la Lituanie était intégrée à l’empire soviétique (avant 1989) 




Ce marché vivant est aussi composé d’échoppes de quincailliers, plombiers, marchands de vêtements, à faire rougir nos grande surfaces (et nous pensons aussi à notre grand Christian), et qui font vivre une multitude de « petits » vendeurs indépendants .













Ici aussi , on trouve une multitudes d’échoppes, dont celle-ci où un mannequin vient essayer sous nos yeux, ses sous vêtements.
Le mannequin


Le choix du mannequin





Ici aussi, plus qu’ailleurs, on constate que l’on est dorénavant rentrés depuis Vilnius dans la zone russophone que nous ne quitterons pas de sitôt: les ethnotypes des chalands (russes, polonais, biélorusses..), les publicités et les notices des produits, leur origine.    







Nous sommes accueillis chez Tomas et Victoria, warmshowers « institutionnels », et voyageurs. 
Tomas est photographe, expose ses photos dans l’une des rues principales de Vilnius. Victoria est ingénieur désigner dans le domaine textile. Ils habitent dans le faubourg Nord de Vilnius, à la limite entre la vielle ville et la nouvelle en pleine expansion.






Nous passons une soirée. Après avoir habité en Patagonie, dont Victoria est originaire, ils se sont ensuite installés à Buenos Aires, pour ensuite revenir sur Vilnius, dont Tomas est originaire, né dans une famille juive qui a épousé la religion catholique, par nécessité,  pour pouvoir trouver du travail lors de l’occupation du pays par les soviétiques . La conversation, en anglais et en espagnol, est très riche, le repas excellent et la soirée traîne en longueur, à évoquer maints sujets, dont l’histoire de juifs de Vilnius, celles des opposants fonciers qui habitent au pied de leur immeuble et font monter les enchères pour se faire déloger, de leur habitat rudimentaire, par des promoteurs immobiliers. Ils habitent dans des logements en bois comme on en rencontre souvent dans ces régions, sans eau ni électricité, construits sur de petites parcelles acquises en toute propriété lors de l’occupation par les Soviétiques   
Le thème du peuple juif  devient malgré nous l’un des fils conducteurs de notre périple, depuis que nous sommes arrivés en Pologne. Il ne s’agit pas ici de parler d’Israël ou du conflit actuel, mais de tâcher de comprendre jusqu’où la folie et la haine de l’Autre peut conduire en quelques années à la mise en œuvre d’une organisation méthodique, et rationnelle visant à éliminer cet Autre. Il ne nous faudra pas attendre trop longtemps pour établir un parallèle avec d’autres « Autres », et d’autres holocaustes qui n’en portent pas le nom ! Depuis l’aube des temps, l’Histoire aime à reproduire des schémas identiques et déteste la nouveauté. L’histoire récente de Vilnius, et par délà de la Lituanie, est un parfait exemple. Cette petite capitale est la ville qui a payé l'un des plus lourds tribus à la barbarie nazie contre les juifs. 95 % de ces derniers, soit  environ 300 000 personnes ont péri dans le massacre.  
Bref résumé : de 1915 à 1918, la ville est occupée par l'armée allemande. Sous occupation allemande est signé le 16 Février 1918 à Vilna l'acte d'indépendance de la nouvelle république lituanienne, que le pouvoir bolchévique attire dans son orbite. Du 1er Janvier au 5 Janvier, elle est aux mains de forces armées polonaises (les Polonais constituent la moitié de la population de la ville). L'Armée Rouge fait son entrée dans la ville le 5 janvier 1919 et le gouvernement communiste s'installe. La « république socialiste soviétique de Lituanie » se joint à la république socialiste socialiste de Biélorussie, et la répression touche alors les Polonais, classes possédantes, intelligentsia et clergé. En Février 1919, les deux républiques soviétiques s'unissent dans la République Socialiste Soviétique Lituanie Biélorusse (la Litbel). En Avril 1919, une partie de la population appuie la Pologne en guerre contre la Russie bolchévique, les troupes polonaises reprennent Vilnius. La supposée collaboration de la communauté juive avec le bref pouvoir soviétique devient le prétexte, dans les jours qui suivent, à des exactions à l'encontre de la communauté juive. La Pologne dirige en réalité l'éphémère république de Lituanie centrale, en s'appuyant sur le fait que la majorité de la population urbaine est de souche polonaise. En Février 1922, Vilnius retombe alors au rang de ville de province excentrée de la Pologne. La suite de l’histoire de la Lituanie s’écrit en 1939 et lui échappe alors à nouveau, dans le concert des « grandes nations » qui se joue alors, à la suite de la signature du pacte de non-agression germano-soviétique. La Lituanie est alors occupée en 1940 par l'Armée Rouge, puis annexée à l'URSS. Vilnius retrouve son statut de capitale de la République Socialiste Soviétique de Lituanie. Durant l'été 1941, l’armée allemande entre en Lituanie, la fin de l'histoire des juifs de Vilnius est proche. L'occupation allemande, commencée le 23 Juin 1941 s’achève le 13 Juillet 1944.. Dans la vieille ville, la liquidation du « petit ghetto » par les nazis en octobre 1941, vit plusieurs dizaines de milliers de Juifs être fusillés en Octobre 1941, dans la forêt de Poneriai. Le « grand ghetto » persista jusqu'en 1943, sa population fut soit exécutée massivement sur place, soit déportée dans les camps de concentration de l’Allemagne nazie pour y être exterminée. Au total, ce sont 95% des Juifs de Vilnius qui ont été  assassinés. Des quelques 150 synagogues, seules quelques-unes subsistèrent, témoins devant l’Histoire de l’Holocauste du peuple Juif.
Le troisième volet de cette histoire de la Lituanie s’écrit après la signature de l’accord de Yalta, et de son annexion par l'URSS. La population polonaise fut expulsée et de nombreux survivants de la ville furent déportés en Sibérie au début de la deuxième occupation soviétique.
En 1989, la Baltic Way a marqué une étape importante dans l’histoire des Pays Baltes. Le 23 Août, 2 Millions de personnes se sont tenues par la main, créant une chaîne humaine de 2 à 2,5 millions de personnes, de Tallin (Estonie) à Vinius (Lituanie), en passant par Riga (Lettonie) pour demander la reconnaissance de l’accord secret passé entre Molotov et Ribbentrop, et la reconnaissance de l’indépendance des 3 pays. 

Dans les mois qui suivirent, les 3 pays obtinrent sans violence « d’être détachés » de l’Union Soviétique.
En Mars 1990, la République socialiste de Lituanie déclara son intention de restaurer son indépendance, qu’elle retrouva effectivement en août 1991 à la suite de l'effondrement de l'URSS. C’est surtout ce passé architectural que l’on retrouve dans Vilnius, où restent encore des bâtiments dans le plus pur style « monumental soviétique », dans une ville occidentale et cosmopolite qui construit le futur.
Pour attester cette présence, 2 bâtiments sont assez significatifs :
-       Le bâtiment occupé tour à tour par la Gestapo puis par le KGB
Le mur portant les noms des victimes éliminées dans le bâtiment

Le couloir des cellules, au s/sol
-       Le musée du ghetto, dans une des rares maisons restant de ce dernier

Le monument au consul du Japon, juste parmi les juste qui sauva
plus de 7000 juifs, en leur donnant la nationalité japonaise

Dans la vieille ville et le centre, un aménagement dans le cadre du projet Gediminas, a jeté aux alentours des années 2000, les bases d'un quartier moderne de commerces et de bureaux, grâce auquel Vilnius veut retrouver sa place de capitale en Europe. Jusqu'ici le développement a concerné surtout des terrains en jachère. Dans un avenir prévisible il se fera au détriment des vieux quartiers de maisons en bois qui jouxtent la ville au nord, comme Tomas et Victoria nous en ont déjà parlé.

Pour notre départ Tomas et Victoria nous accompagnent tous les deux le long de la rivière pour nous mettre sur le bon chemin. 
Cela nous donne l’occasion de traverser des quartiers très « soviet fashion », et d’apercevoir sur l’autre rive des baigneuses dans ce pur style , style que nous rencontrerons ensuite souvent dans les villages et les villes que nous traverserons en quittant Vilnus. 


En nous éloignant de Vilnius, nous retrouvons la forêt dans laquelle nous roulons depuis des semaines : pins sylvestres et pins rouges. On commence à rencontrer des bouleaux, de plus en plus bas. Avec un peu d’imagination, mais surtout beaucoup de confort, on imagine aisément le paysage sous la neige, durant l’hiver qui dure entre 6 et 8 mois. 
Les rivières sont ici plus rares qu’en Pologne, plus de petits « courants » drainant des terres sableuses, vestiges de la dernière glaciation. Les lupins remplacent largement le muguet. 

Les habitants que nous rencontrons sont pour la grande majorité avenants et souriants, sauf dans les bistrots où ils boivent beaucoup, et en oublient leur rudiments de courtoisie !

L’agriculture est surtout céréalière, le matériel un peu ancien. L’élevage est constitué essentiellement de troupeaux de vaches, qui paissent dans des prairies bien vertes. 

Les villages que nous traversons, constitués en majorité de maisons de bois colorées, sont très « pimpants », comme dit Sylv. Le gazon est souvent tondu de près, les nains de jardins abondent. 

On en voit d’ailleurs une exposition dans un magnifique hôtel à Svincinius, où nous passons la nuit après avoir été accueillis par notre premier « fuck », par 4 jeunes à tête rasée dans une grosse BMW. 











Dans ce « magnifique » hôtel, où flotte un délicieux parfum de naphtaline, nous nous régalons d’un excellent repas improvisé de foies de volailles arrosé de vin sucré de Géorgie et de bière, après avoir hissé le vélo dans la chambre au 3ème étage.



A l'entrée de ce village de Svencyonis, une magnifique église orthodoxe recouverte de terre cuite vernissée, se délabre lentement. On trouve peu d’églises, certaines sont tout en bois.






















Si le réseau principal est de bonne qualité, le réseau secondaire est souvent « gravel », ce qui nous oblige à faire des choix.Le paysage, porte lui aussi la trace du retrait des derniers glaciers, dans les moutonnements des collines, qui occasionne pour nous des « faux plats montants » et de franches « côtelettes » que nous passons hardiment !
On rencontre ici aussi quelques traces du passé soviétique, dans les ruines des fermes collectives que l’on trouve abandonnées dans les campagnes.
Ces pays ne seraient rien sans les averses localisées, auxquelles nous tendons d’échapper. Par contre, à partir d’ici, les nuages arrivent de l’Ouest, contrairement à la Pologne où les quelques rincées que nous avons prises arrivaient de l’Est.
Les nuits sont de plus en plus courtes. En moyenne, la nuit presque noire débute à 23h30 pour finir vers 3h30.
Dans les campagnes, de plus en plus de gens parlent russe, et de moins en moins anglais. Seuls les jeunes peuvent nous aider pour intercéder auprès des personnes plus âgées. Peut-être est-ce la voie de chemin de fer Moscou-Vilnius qui influence la région !
Alors que nous arrivons à Ignalina, au centre d’une région peuplée de centaines de lacs, la roue arrière décide une fois encore de nous lâcher, alors que nous sortons de la ville pour aller rejoindre un petit camping perdu dans la nature. 

Secourus en vain, par un randonneur allemand venant de Finlande qui tente de nous aide à réparer. Même le Christ n'en revient pas! (statue originale dans les environs d'Ignalina) 



Nous trouvons un joli hôtel au bord d’un lac, peu cher, qui va être notre base pour envisager la suite du périple. Nous constatons alors qu’il n’est pas nécessaire de sortir le réchaud à fuel, pour bien manger ! Les repas très corrects pour 7 à 8 euros sont convaincants.

Nostalgiques de Vilnius, nous prenons le train pour faire en marche arrière le parcours et refaire en quelques heures, une petite visite dans cette jolie ville. C’est l’occasion aussi pour nous de prendre le train qui dessert la ligne de Moscou à Vilnius. Petit aperçu de ce qui nous attend lorsque nous prendrons le Transibérien : provodnitsa peu avenante. Heureusement nous sommes chaperonnés par une vielle dame entre les mains de laquelle nous avons été gentiment confiés, par la chef de gare de Ignalina, qui se charge de lui donner des explications. 
L'intérieur d'un wagon, aménagé pour la nuit

Sur Vilnius, nous organisons la logistique, via la GMA (Gégé Mutuelle Assistance), qui prend en charge la réalisation par Cyclo-Rando d’une jante ad’hoc qui devra nous être livrée dans quelques jours à Tartu (Estonie), notre destination suivante. Le tandem est remisé dans le coffre d’un belle Skoda Octavia, avec laquelle nous partons en vacances, direction la côte balte, Riga et les plages au légendaire sable fin. Nous traverserons aussi dans le détail les petits lacs aux alentours de Ignalina.


5 commentaires:

  1. Cool d'avoir de vos nouvelles... Apparemment, il fait meilleur qu'il y a quelques jours... ;-)
    Bonne route

    Nicolas

    RépondreSupprimer
  2. Coucou ! 2 brefs commentaires:

    - il y a un mec qui scouate votre lit banquette dans le train !
    - on voit plus des photos de vous dans les hôtels que sous la tente!

    Gros bisous des jordaniens !

    RépondreSupprimer
  3. attention jamais 2 sans 3
    prévoir peut être une troisième roue au cas ou ?

    bises de Toulouse sous le soleil retrouvé

    RépondreSupprimer
  4. Coucou, ah la belle aventure continue...

    Bisous de nous deux!

    RépondreSupprimer
  5. L'homme a donc le droit d'être à son écoute en République d'Uzupis !
    Quel beau progarmme !
    Mylène

    RépondreSupprimer

Laissez nous vos commentaires, ils nous sont très utiles pour faire vivre le blog

Le voyage en musique