mercredi 13 novembre 2013

Vers Hanoi et le pays du sourire



Hanoi, au pays du sourire
Résumé cyclo-pédalistique (kilomètres parcourus: 17248 km; kilomètres pédalés: 4042 km; collecte pour Handichiens: 1175 €, soit 2 oreilles du chien, et un bout du museau ! (Objectif : 15000 euros)

19/10:…..Traversée de la frontière, vers Hanoi
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La décision est prise, et nous organisons notre transfert vers la frontière vietnamienne puis Hanoi, avec un mini-bus dans lequel nous chargeons notre matériel. Première étape : le poste frontière du col de l’Amitié, l’un des trois accès possibles entre la Chine et le Vietnam.  Au départ de Guilin, l’autoroute est bordée d’immenses massifs de fleurs, entretenus par des jardiniers, qui forment de jolis champignons avec leurs chapeaux coniques de couleur. Le paysage que nous traversons est essentiellement composé de pitons de kartz, de ceux que nous voyons depuis plusieurs jours dans la région de Guilin. 

Nous traversons aussi de grandes villes, tristes et grises. Sur la route circulent des camions transportant des voitures, sur 2 étages, et 2 largeurs ! Ils prennent à eux seuls, les 2 tiers de la largeur de la voie. De temps à autre, un camion est arrêté sur le bas-côté, voire même dans le fossé. Nous doublons même un accident où le tracteur du camion est complétement écrasé et disloqué. Contents de ne pas être en vélo, même si nous avons un peu le vague à l’âme de se dire que nous serions mieux sur les petites routes avec notre tandem.  Christian et Marcel, qui ont pris ces routes en vélo nous confirmerons que nous avons été bien heureux de ne pas rouler sur ces routes, en travaux sur des centaines de kilomètres ininterrompus. La route a même disparu purement et simplement par endroit. 
 Nous arrivons sans encombre au poste frontière du Col de l’Amitié, où nous traversons à pied, après avoir remonté le tandem. Nous retenons notre souffle, pour que la direction ne finisse vraiment par casser définitivement, ce qui nous obligerait à  transporter à la main tout notre matériel. 



Nous passons les check points, accompagnés par les sourires et les encouragements des divers policiers, douaniers et autres fonctionnaires en uniforme dont certains veulent même enfourcher Camel Bike

 



 Nous abordons alors la négociation pour trouver un bus pour nous amener à Hanoi. Nous finissons par trouver un van de 12 places, qui accepte de nous prendre pour 50 dollars. 

Nous attendons patiemment que d’autres passagers arrivent, s’installent confortablement en compagnie de notre Camel Bike qui au passage leur laisse de magnifiques traces de graisse sur les habits!, Nous finissons par prendre la route, mais pas pour longtemps. Au bout de 500 mètres, nous sommes arrêtés par la douane, qui vide intégralement le chargement du mini-bus. Après quelques palabres, et surtout grâce à quelques billets glissés furtivement par le conducteur, dans les mains du douanier, tout le chargement « suspect » est remis en place et le bus peut repartir. La nuit tombe, nous ne verrons malheureusement rien du paysage entre la frontière et Hanoi, seulement quelques maisons à la lueur des phares. Par contre, nous vivrons de l’intérieur du mini-bus, ce que nous avons vécu jusqu’à présent de l’extérieur, à savoir la conduite extrêmement hasardeuse, faite de coups de klaxon incessants et inutiles, et aussi coup … de poker lors des dépassements en double ou triple file, ou bien encore sur la bande d'arrêt d'urgence. Ce moment est complétement irréel, où nous croyons à tout instant qu’un scooter ou un vélo, souvent sans éclairage, va passer sous le bus et son conducteur rejoindre violemment le nirvana ou quelque chose de semblable. Mais tout finit par passer et par rentrer dans … le désordre qui continue de plus belle. De surcroît, le conducteur pensant être au volant d’une formule 1, roule à tombeau ouvert, souvent au-delà d’une vitesse maîtrisable. A bord du bus, règne une ambiance bon enfant, d’autant que nous embarquons régulièrement des candidats au suicide collectif. Nous arriverons à compter dans le bus de 12 places, jusqu’à 28 passagers, enthousiastes et blagueurs, qui là encore repartiront tous avec en souvenir de larges auréoles de graisse de la chaîne de notre vélo étalé au beau milieu du couloir. Tout ce petit monde téléphone, plaisante et rigole, entre chaque arrêt où nous ne manquons pas non plus de charger et décharger aussi des paquets, en pleine nuit et au milieu de nulle part. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, jusqu’à ce que le chauffeur nous débarque en pleine nuit, au centre de Hanoi, dans le vieux quartier. Sans autre forme de procès, il jette tous nos bagages au beau milieu de la rue, y  compris le vélo, alors qu’une foule innombrable de scooters zigzague pour éviter de rouler sur nos sacoches.
Nous prenons la mesure de Hanoi la Trépidante, à minuit, lorsque nous parvenons à l’Hostel Hanoi Bacpackers, où nous sommes accueillis par une foule de «jeunes» bacpackers débraillés et braillants, la canette de bière à la main. (Mal)heureusement, notre réservation n’a pas été prise en compte, aucune chambre n’est libre, ce qui nous vaut d’être déplacés pour le même prixdans l’hôtel voisin, 3 étoiles, où les grooms en costume, prennent en charge notre matériel.     

20 au 22/10 et du 26 au 30/10:…..Hanoi, la Trépidante

Hanoi, 6 (à 10 !) Mons d’habitants, 2de ville du Vietnam, après HCMT (Ho Chi Minh Town), est traversée par le Fleuve Rouge, ou s’est plutôt installée « à côté » de celui-ci. La ville est à la mesure de la conduite des véhicules qui la sillonnent, jour et nuit : rapide, bruyante, grouillante, assourdissante, vivante, ….fascinante. 




L’observation du flot incessant des scooters, carrioles, vélos et piétons, nous plonge dans des réflexions profondes, sur la fluidité des masses qui cohabitent ici. De celles-ci, émane une fluidité magique, inconcevable selon nous en Europe. Nos multiples haltes aux feux et croisements nous permettent d’appréhender ce qui est peut-être l’âme ou l’esprit de l’Asie : chacun à sa place, chacun tient sa place, les codes sont connus de tous et bien sûrs respectés. A aucun moment,  nous ne verrons un quelconque accrochage, ou une quelconque marque d’énervement malgré les klaxons incessants. Nous fermerons les yeux, en voyant de petites femmes frêles tirant des chargements 5 fois plus lourds qu’elles, traverser les croisements au beau milieu de milliers de véhicules, en suivant une trajectoire immuable et rectiligne, sans l’ombre d’une quelconque inquiétude. Ici, un miracle se produit, dont nous n’avons visiblement pas les « codes ». 



Les klaxons vont bon train, chacun se faufile au milieu des voitures et des camions souvent chargés lourdement, ou de petits tripoteurs cahotant. Dans les rues étroites du Vieux Quartier, où nous avons élu domicile, circulent même des …bus de 60 places, déversant dans les hôtels des flots de touristes.
Les trottoirs d’Hanoi, ne sont pas destinés aux piétons : 
- on y mange, 




- on y fait du commerce





















- on y joue, on y cuisine





















- on y tient salon













- on rase, on coiffe, on épouillle






au milieu des scooters stationnés dans un ordre impeccable, par une multitude de gardiens qui les y placent et les gardent, entre 2 descentes de la fourrière de la police qui rappelle de temps à autre que des règles existent, que personne ne connait par ailleurs! 


Hanoi est organisée par quartiers de « confréries » professionnelles : ici les métalliers, là les cordonniers, les fleuristes, les vanniers, les fabricants d’échelles en bambou, les étameurs ou ferblantiers. 



 



Une multitude de petits métiers, aujourd’hui disparus en Europe fait vivre des centaines de milliers d’hommes ou de femmes que la technocratie occidentale sophistiquée qualifierait d’auto-entrepreneurs ! Rien n’est laissé au hasard, et de nombreux vélos et triporteurs ramassent laborieusement les déchets ultimes de ces activités pour les recycler dans une autre phase de production. 



A la fin de la journée, ou au début de la nuit, les balais sortent des arrières cours pour déblayer et préparer l’activité du lendemain.











L’architecture de Hanoi a été dictée par des considérations fiscales, à une époque où seul comptait pour l’impôt, la surface de la façade exposée et visible de la rue. Ceci explique l’étroitesse des façades, et la hauteur des maisons qui font plusieurs étages, mais surtout aussi la profondeur souvent importante des arrières cours, que l’on devine au fond des venelles étroites où entrent et sortent leurs habitants à pied ou en scooters. 







Ces petites venelles accueillent aussi de minuscules échoppes dont la largeur ne permet pas le passage de 2 personnes de front. Ces petits couloirs ouvrent souvent sur un labyrinthe de petits logements non moins étroits, très modestes, souvent réduits à leur fonction primaire : accueillir le sommeil de familles entières, après une journée passée dans la rue, à l’école ou au bureau. Le rez-de-chaussée est souvent occupé par de petites échoppes. 








L’électricité arrive dans chacun des logements grâce à un entrelacs impressionnant de fils et de câbles électriques, sortant de boîtiers électriques en ferraille rouillée, à faire tomber raide un contrôleur sécurité de EDF. Et pourtant ça marche, on se doute toutefois que de temps à autre, certains doivent jouer « la ligne verte » à leur détriment. Souvent même, ces faisceaux électriques sont envahis par des lianes fleuries, du plus bel effet .


A observer aussi la multitude de petits restaurants de rue, nos subodorons que nombre de ces logements sont dépourvus de cuisine, et qu’il est plus simple et plus économique de recourir à cette version vietnamienne du fast food. Ici, la viande et les légumes sont découpés dans la rue, par des femmes accroupies devant des bassines multicolores, où s’ébattent poissons, vers, grenouilles. Au détour d’une rue, nous trouverons même dans une petite vitrine, 2 …petites carcasses, dont le vendeur nous explique que ce sont des « oua ». Après un temps d’hésitation, nous comprenons qu’il  ne s’agit pas de volatiles, mais de… chiots ! Circulez, rien à  manger. Vers 17 heures, les trottoirs de transforment en une vaste cuisine de plein air, chaque commerçant extrait de son arrière-boutique petites tables et chaises en plastique, fours réchauds et cuiseurs à riz, et une intense activité de découpage et de préparation se met en marche. Des odeurs appétissantes envahissent alors l’atmosphère des petites rues du Vieux Quartier pour le plaisir des yeux et des papilles.
Le marché d’Hanoi, lui aussi, est très animé. Coloré, riche de diversité, on y trouve tout : poissons frétillants, crustacés, tout un large choix de légumes et de fruits tropicaux délicieux et juteux qui ne demandent qu’à être savourés. 









Dans le marché, on égorge, on plume et on cuit volailles et animaux en tout genre. Les marchandises sont transportées à dos d’hommes, en énorme fardeaux, mais aussi sur des vélos dont le chargement défie les lois de l’équilibre rationnel. 
On croise aussi d’innombrables femmes portant une palanque à laquelle est suspendue 2 paniers, remplis de tout ce qui peut s’imaginer. Ces frêles silhouettes, braves fourmis laborieuses, imprègnent nos esprits et nos yeux, et nous remplissent de respect. Un excellent musée de Hanoi est d’ailleurs consacré à ces héroïnes anonymes, travaillant pour une misère,  du lever du soleil, à tard dans la nuit. Souvent issues de minorités des régions du Nord Vietnam, elles font l’objet de tracasseries régulières de la part des autorités qui tolèrent du bout des lèvres cette économie, qui leur permet de nourrir et d’élever leurs enfants, souvent restés au village avant d’accéder à une hypothétique scolarité.




















 A partir de 17 heures, les scooters se pressent à la sortie des écoles, et des grappes d’enfants repartent sur ceux-ci souvent par familles entières. Nous comptons régulièrement 3 ou 4 passagers, voire 5 le cas échéant. Les enfants, souvent en uniforme, enfourchent  alors la monture de leurs parents, emmenant avec eux un ou deux copains, et le chien éventuellement ! Ces joyeux équipages se fondent alors dans la foule pédarante, en une ronde infernale qui remplit les rues et les carrefours. Ici, tout le monde porte le casque, résultat d’une campagne gouvernementale qui a réussi en 15 jours à imposer le port du casque à 90 millions de Vietnamiens.     

  

  
23 au 25/10:…..au calme relatif dans la baie d’Halong

Pour lâcher un peu avec la vie trop trépidante de Hanoi, et laisser le temps à HASE de nous livrer la direction de notre Camel Bike, nous partons nous mettre au bleu dans la baie d’Halong. Ainsi, un des vieux rêves de Sylv se réalise, tant de fois repoussé pour aller vers d’autres latitudes.
De Hanoi jusqu’à Ha Long, la route traverse des paysages agricoles où s’affairent les petits champignons blancs des chapeaux, derrière les énormes buffles pesant le quintal. L’arrivée à Halong nous plonge dans l’hyper-tourisme, dans cette ville entièrement tournée sur l’exploitation de l’une des merveilles du monde, en atteste l’autoroute à 2X4 voies actuellement en construction, et qui rase plusieurs dizaines de maisons sur son passage.
Allors que notre bateau s’éloigne du quai, les fameux pains de sucre karstiques végétalisés, se rapprochent de notre regard, nimbés dans une brume qui confère au paysage un aspect surréaliste, digne d’une estampe comme ce que nous avons vu sur la rivière LI, vers Guilin et qui laisse planer le mystère sur la profondeur de l’horizon.


 De très (trop !) nombreux bateaux sillonnent les eaux de la baie, on les compte par centaines, souvent de gros bateaux emportant des flots de touristes attirés par ce lieu inoubliable. 

Notre bateau se fraye un chemin au beau milieu de pylônes de calcaires, fantômes directement issus des profondeurs de la mer. Ces rochers ont été façonnés depuis des millénaires à la fois par l’eau, le vent et l’alchimie de la géologie. 




Ce phénomène a laissé des grottes marines, très bien mises en valeur par un jeu subtil de lumières et de projecteurs.



 












Le bateau ancré au fond d’une baie réservée à cet usage (nous ne sommes pas seuls), nous passerons une excellente soirée sous les étoiles, terminée par un karaoké mémorable animé par quelques couples de jeunes anglais et canadiens à la voix magnifique et pleins de dynamisme, et à la bonne humeur bien hispanique d'un groupe d'enseignantes des Philipinnes.


















Le lendemain, nous changerons notre gros bateau, pour un plus petit, avec lequel nous rentrerons dans Lanha Bay, où seules de petites unités peuvent naviguer en se frayant un chemin dans les cheneaux étroits. Enfin, l’émotion tant attendue nous emplit, alors que nous longeons ces éperons rocheux, recouverts d’une végétation luxuriante et que nous pénétrons dans les eaux plus secrètes du parc naturel, laissant derrière nous les gros bateaux. Nous côtoyons à partir de ce moment la vie des  pêcheurs qui, habitant des villages de maisons flottantes, essaient de survivre en tirant une maigre pitance de ces eaux maintenant pauvres en poisson, suite à la surexploitation de la baie d’Halong.










 Certains autres essaient de développer des petites fermes aquacoles, élevant des crevettes, des crustacés et des coquillages. Des bras de mers ont été fermés, pour permettre l’ édification de petits barrages destinés à retenir le poisson lors des marées descendantes. 



Cette région est habitée par une population que les autorités tolérent, une école flottante que nous ne pourrons voir, est stationnée dans une anse de la baie. Lors des cyclones, assez courants dans cette région, les pêcheurs essaient de survivre en sortant leur maisons flottantes de la trajectoire annoncée du cyclone, parfois en vain.





Nous abordons pour une paire d’heures l’île de Vat Ba, pour une ballade en vélo vers le village de Viet Hai. Sylv retrouve ainsi l’occasion de remonter sur un vélo tout rouillé qu’elle échangera rapidement contre une version plus récente, pour arpenter la petite route qui mène au village à travers la végétation qui est luxuriante, nous laissant croire un instant que nous sommes en pleine jungle tant les forêts sont impénétrables..






Depuis le lodge où nous sommes installés pour la nuit, nous partons ensuite tous les deux faire une balade de quelques heures en kayak, pour découvrir de plus près les fermes flottantes et leurs habitants. Nous sommes dans un autre monde, celui de la survie de familles attachées à leur vie rude depuis des siècles, et soumises aux aléas du temps, habitants de pauvres cabanes de bois perchées sur des embarcations qui nous semblent bien frêles devant l’immensité de la baie. Chaque recoin abrite une ou quelques maisons, où s’affairent les pêcheurs qui remontent à cette heure leur filet ou entretiennent leur matériel.

















 Lors de la soirée au lodge, nous aurons l’occasion de faire plus ample connaissance avec Tho, notre jeune guide pleine de bonne volonté d’accroître ses connaissances et de parler le français. Tho, toute gentille et enthousiaste, nous couvre de sa prévenance, au titre de « vieux » du groupe. Tout au long du séjour elle s’enquerra de notre bien-être, s’inquiétant de ne pas nous voir revenir de notre ballade en kayak, alors que le jour décline. Courageuse et téméraire, elle travaille comme guide, à son propre compte et celui de l’agence qu’elle a fondée alors qu’elle a tout juste 22 ans. 





Nous ferons plus ample connaîssance avec Tim et Lysa, jeune couple de canadiens en voyage de noce. Ce sont eux qui nous ont régalé la veille de leur magnifique voix et de leur enthousiasme débordant, mettant nos abdominaux à rude épreuve. Tim et Lysa, après avoir passé 15 ans à vendre des tableaux de maître à bord de transatlantiques de luxe ultramodernes sur toutes les mers du monde, ont décidé de poser leurs valises quelque part vers Vancouver et de prendre un autre départ. Au cours de cette conversation avec eux, nous découvrirons la profondeur de leur projet personnel, et la force de leur système de valeurs qu’ils mettent en avant par-dessus tout, notamment la force de l’amitié. Quelque-chose susurre à notre oreilles que nous sommes probablement du même bord ! Assurément, encore un beau couple de jeunes, avec un bel avenir et un beau projet de Vie.
Toutes bonnes choses ayant une fin, nous retrouvons la frénésie de Hanoi, ses scooters, les sourires de vendeuses à vélo à la vie rude . Nous retrouvons avec beaucoup moins de plaisirs Hanoi Bacpackers Guesthouses, ses « back-packers » et ses back-packeuses » qui en short et la canette à la main, débraillés et braillants, envahissent le soir venu le trottoir et la rue May May, comme autant d’inconvenance oisive et d’insultes et à la vie simple et laborieuse qui règne dans les vieux quartiers. Réminiscence d’un colonialisme révolu ou refoulé, ces touristes viennent ainsi le prétexte de « faire » l’Asie, d’en rapporter des émotions fortes. Heureusement, nous réussirons à lier connaissance avec certains, rares mais tout autant émus que nous par ce comportement outrancier. Une caution est manifestement apportée par la direction de l’Hostel qui organise tous les soirs ces beuveries, couvertes par 100 000 watts de musique qui envahit tout le quartier tard dans la nuit. Malgré tout cela, le « petit » personnel dont DAO, l’une des managers, fera tout son possible pour nous être agréable durant tout notre séjour où nous attendrons avec impatience la pièce de rechange pour notre Camel Bike. Celle-ci finit donc par arriver. Notre monture, réparée et briquée comme un sou neuf, nous quittons Hanoi la laborieuse et sa folle circulation, tôt le matin et en mini-bus (nous ne voulons pas reprendre la route  à travers la circulation intense à cette heure, déjà).



Le mini-bus nous dépose à l’extérieur de Hanoi, et c’est avec impatience, et non sans une certaine appréhension que nous repartons après l’arrêt forcé de notre « grand bond en avant ».












Nous roulons maintenant « au pays de l’Oncle Ho ».       
        
     

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