mardi 19 novembre 2013

Hoah Binh, Lac de Thac Ba, chez les minorites de Bac Ha et du Nord Vietnam




Résumé cyclo-pédalistique (kilomètres parcourus: 18682 km; kilomètres pédalés: 4247 km; collecte pour Handichiens: 1275 €, soit 2 oreilles du chien, et un bout du museau ! (Objectif : 15000 euros)




31/10:…..Sur la piste Ho Chi Minh !

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Après tous ces jours d’arrêt forcé, nous reprenons la route et les rênes de notre Camel Bike, avec impatience,  certes, mais aussi appréhension. Nous allons devoir retrouver la confiance dans notre destrier, qui nous a créé de très mauvaises surprises. Pour nous, il est hors de question que plane le moindre doute sur sa fiabilité, encore plus maintenant où nous savons ce que signifie pour nous la rupture de cette fichue pièce de direction qui nous a trahis. D’autant plus que, après une petite dizaine de kilomètres, nous devons nous arrêter, la direction devenant trop flottante, pour cause de… crevaison lente de la roue avant. 

Sur la route, alors que nous nous arrêtons pour demander notre chemin, une dame nous offre un petit bouquet de bananes succulentes : « Welcome in Vietnam », le pays du sourire.



 











Après 2 heures de route paisible, nous parvenons au hameau de Luang Son, son marché de plein air très vivant, pour arriver en final à la Ferme du Colvert.





 Premier geste : un moment de recueillement devant le matériel des Patates Douces (ils sont parmi les principaux conseillers de la partie Sud-Est asiatique de notre voyage, nous encourageant de façon avisée), pieusement conservé sous un hangar avec les vélos de la Ferme.

 La Ferme est située dans un coin de paradis tropical, écrin de nature généreuse, où de petites maisons en bois disséminées dans la verdure luxuriante, accueillent les visiteurs.

Des mares à canards, et de petits étangs recouverts de nénuphars ponctuent ce vaste parc de quelques 25 hectares, parcourus par un petit ruisseau. De gracieuses fleurs de toutes couleurs, amènent une délicate touche impressionniste : hibiscus, orchidées en tout genre, et toute une variété de fleurs dont nous ne connaissons pas les noms. 








Le petit village voisin de Cu Yen, paisible, vit tranquillement au rythme des travaux dans les champs, et des jardins irrigués









Les « rues » du village résonnent des rires et cris des centaines d’enfants qui rentrent de l’école à l’heure où nous nous y promenons, certains à pied ou en vélo, d’autres sur les inénarrables  scooters sur lesquels ils grimpent à 2 ou 3.

Nous sommes au cœur du pays des H’Mong.


1/11:…..Autour de Cu Yen

Après une excellente nuit, et un petit déjeuner copieux et esthétique, nous partons à la découverte de la région autour de la Ferme du Colvert, pour nous remettre en confiance avec notre Camel Bike. Ce lieu est appelé par ses habitants « la Baie d’Halong Terrestre », eu égard aux nombreux pains de sucre karstiques qui nous donnent l’impression de rouler dans la baie asséchée !





 Ici, dominent les rizières et les champs inondés, où pataugent femmes et buffles, celles-ci coiffées de leurs gracieux chapeaux coniques, ceux-là tirant nonchalamment d’énormes chargements ou des araires de bois. De petites et modestes maisons, souvent sur pilotis, disparaissent dans la végétation tropicale. A chaque fois que nous croisons quelqu’un, nous échangeons un « xin chiao » poli, auquel répond immédiatement un immense sourire sous une paire d’yeux énigmatiques et curieux. Sylv trouve meme le moyen de pouponnner au passage.



Un cycliste malchanceux a fait appel a la depanneuse.




Chaque rencontre, si nombreuses pourtant, est en soit un moment unique pour nous qui se renouvelle sans cesse, tant la gentillesse et la chaleur de ces paysans modestes nous touche profondément. Ici, comme au plus profond de la Mongolie, l’Homme est sans fard, sans complication ni apparence futile. Derrière ces regards, souvent cachés à l’ombre des chapeaux à larges bords, ou derrière un masque de toile, on devine toutefois une vie quotidienne rude et laborieuse. A ce moment, nous revient en mémoire, la réponse d’une jeune serveuse à laquelle nous avions dit « c’est agréable, tu souris toujours » et qui nous dit « c’est peut-être parce que la vie est dure » !





A méditer tout au long du voyage à venir.













Petit passage par la case ''marche de plein air''




Au passage, nous passons dire bonjour a N'Goi, que nous avions croise sur la route. Auparavant, il etait guide velo pour la ferme du Colvert, maintenant il vole de ses propres ailes. Il vit avec sa femme et sa maman, ainsi que ses deux enfants dans une modeste petite maison.  Son accueil nous honore.


















2/11:…..de la Ferme du Colvert à Vu Thon Doc Lap


Après une bonne nuit, nous quittons ce lieu enchanteur, apres avoir dit au revoir au staff de la Ferme du Colvert.
Nous reprenons la route vers Hoa Binh, par la route principale qui est déjà bien occupée à cette heure. Cette fois, nous avons le chargement complet, et nous sommes tous les deux tendus à l’écoute du moindre craquement ou flottement. A tel point, qu’au bout d’une heure de roulage, Hub se sent obligé de re-démonter totalement la direction pour vérifier que tout est en place. 


Paranoïa mécanistique, quand tu nous tiens ! Difficile encore de reprendre confiance dans notre vélo. Le temps fera l’affaire, c’est ce que nous souhaitons en repartant sur la route. La route est agréable, bordée de reliefs de karst, au milieu desquels prennent place bananeraies et palmeraies, ainsi que de petits jardins. Les camions qui nous cornent aux oreilles en nous dépassant, nous rappellent quelque peu notre passage en Sibérie et en Mongolie. Autre lieu, même conduite ! Le long de la route, des vendeuses proposent sur de petits étals, des bouquets de canne à sucre, et divers fruits ou legumes.


Après avoir traversé Hoah Binh, nous prenons une petite route bucolique, qui longe la rivière Song en remontant vers le Nord. 


Nous découvrons de nombreuses maisons sur pilotis, aux toits de chaume ou de palme. Le bord des routes est jonché de graines séchant au soleil, qui frappe fort en plein midi : pois, maïs, riz et aussi des écorces de divers origines et des racines de manioc coupées en rondelles fines. 








Nous faisons halte à Vu Thon Doc Lap, dans un NGha Nghi (petite auberge familiale) où nous recevons un bel accueil dans une famille de l’ethnie Dao. 




Le coin cuisine

Cette dernière se met en quatre pour nous servir un bon repas, grâce au recours d’un jeune traducteur indien qui, au téléphone, traduit de l’anglais en ourdou, puis en vietnamien (l’amitié entre les peuples du monde dans toute sa splendeur !).  Ce jeune indien est au Vietnam pour 2 ans, employé dans une marbrerie locale tenue par des indiens. Nous passerons la soirée en compagnie de toute la famille, parmi laquelle une jeune fille étudiante en langue française.



  


3/11:…..C'est la Saint Hubert


Nous déjeunons de bon appétit, d’un plat de soupe aux pâtes, viande et légumes, avant de prendre la route à travers un paysage de rizières. Bien que nous soyons un Dimanche, jour de repos, une activité débordante et « fourmillante » anime la campagne. Les activités continuent et les femmes sont partout : aux champs, dans les rizières, et actives dans les autre travaux rudes : briqueteries, scieries, maçonneries chargement/déchargement de matériaux…. Et partout et toujours, elles gardent cet air gracieux, ce sourire qu’on devine même derrière leur masque et ces yeux rieurs, bienveillants et.. mystérieux. 



A chaque halte, on nous tend des chaises, un verre d’eau, on nous épluche des fruits, on approche le ventilateur : toujours un petit geste attentionné.












Nous partageons maintenant la route avec les buffles, zébus, poules et canards. Les motos transportent dans des cages : cochons, sangliers, volailles, légumes, qui seront vendus au marché voisin. 




En fonction des « terroirs », les échoppes vendent aux passants pamplemousses, bananes, mangues, papayes, ananas mais aussi viande et légumes . Après un petit déjeuner à la soupe de pâtes et viande, déjeuner à l’ombre : mangues et mandarines, suffisent à nous rassasier








Transport de cochons

Petite route tranquille, ponctuée de musique et de cris diffusés par haut-parleur par les vendeurs à motos parco
Parfois la route n'est pas indiquee, ce qui nous vaut des seances de renseignements terrain assez amusantes, ou tout le monde y va de sa direction, et toujours avec gentillesse.



















4/11:…..vers Vu Linh…

Petite route tranquille, ponctuée de musique et de cris diffusés par haut-parleur par les vendeurs à motos parcourant la campagne pour proposer vanneries, plats préparés, ustensiles ménagers et ferblanterie, vêtements. Successivement, sèchent au bord de la route maïs, cannelle, riz, et manioc découpé en rondelles… 



















On file l’acier, on travaille le bois de placage et le bambou, on pratique la vannerie. 


















Le revêtement très irrégulier, est creusé de nids de poule, et s’apparente plutôt à une piste, ce qui nous oblige à être très attentifs et concentrés. Heureusement, peu de circulation. 



Difficile aussi de trouver la direction sur ces petites routes de campagne, où le nom des villages et les directions ne sont pas indiqués, ou ne correspondent tout simplement pas à ceux que l’on lit sur la carte ! Cela nous vaut de nous arrêter régulièrement pour demander notre chemin avec plus ou moins de succès ! (le succès est assuré, par contre, pour notre Camel Bike !). 





La route grimpe entre les collines de thé et les maisons traditionnelles souvent en pisé, en bambou ou en bois, montées sur pilotis et couvertes de feuilles de paille ou de chaume. Les villages sont poussiéreux et modestes. 



Chaque grand village possède son … église dont les cloches nous rappellent notre lointaine Europe chrétienne. Les enfants enthousiastes et rieurs, nous poursuivent à vélo, nous dépassent, nous font des queux de poisson, ce qui nous oblige à les « semer » afin de ne  pas les (et nous !) mettre en danger eu égard à la circulation.







Après plus de 60 kilomètres de cette étape plutôt éprouvante, un kilomètre de pistes pour arriver au lac de Thac ba où le radeau en bambou de la Vie Vu Linh vient récupérer notre équipage. 

Il nous dépose après un petit kilomètre de sentier parcouru en moto et … en poussant notre destrier à l’éco lodge merveilleusement situé au bord du lac ; 



Belle récompense ! Le repas est succulent, partagé avec nos hôtes appartenant aux ethnies Tay, Dao et Binh (Viet)… et avec Gérald, dit Zézé, dessinateur de bande dessinée et peintre, prof au lycée d’Angoulême, grand amoureux et passionné du  Vietnam et qui porte sur son entourage un regard à la fois acéré, bienveillant et joyeux, une bien agréable rencontre.     


/11:…..la Vie Vu Linh…


Minuscule parcelle de jardinets plantés à flanc de colline, bananiers, citronniers et autres arbres fruitiers, bougainvilliers géants, grimpant sur les treilles et laissant tomber leurs lourdes grappes fleuries. 






Le lac, artificiel de Thac Ba couvre 23 000 hectares, compte plus de 1300 îles couvertes de forêts. Quelques pêcheurs/éleveurs  de poissons vivent sur le lac dans des maisonnettes de bambou posées sur des radeaux et se déplacent en ramant avec les pieds, sur de petits bateaux de bambou, à la rame, manœuvrés aux …pieds ! Une journée paisible qui se termine en apothéose pour célébrer l’anniversaire d’Hub. Un gros gâteau d’anniversaire, débordant de crème (comme il les aime !), venu tout spécialement de la grand ville de Hoa Bin distante de plus de soixante dix km en bateau, puis sur une moto sur 10 kilomètres, et enfin en radeau !! Soirée joyeuse, et néanmoins très intéressante et émouvante passée avec les jeunes du lodge à discuter de leurs vies et de leurs guerres ! Quelques confidences sur la rencontre et le rapprochement de amoureux  Binh et A Lu, appartenant à deux ethnies différentes (Dao et H’Mong)




6/11:….. la Vie Vu Linh…

La jeune Binh nous guide sur le lac, dont elle connaît les moindres recoins. Compagnie agréable et charmante, elle nous parle des us et coutumes de son ethnie, les Dao, dont l’habitat est constitué essentiellement de maisons en bois sur pilotis . 




Vivant dans une région de hautes terres de grès, fraîches, humides et très pluvieuses, difficiles d’accès, ils sont environ 700 000, qui cultivent maïs, riz, arbres fruitiers, et s’adonnent depuis une plus récente période à l’élevage et aux cultures industrielles (thé et cannelle). Nous approchons les pêcheurs, qui vivent sur des maisons flottantes en bambou, en pratiquant aussi l’élevage des crevettes et poissons divers. 












Parfois, ils pêchent de nuit. Les enfants vont tous les jours à l’école en bateau et chacun glisse sur l’eau au rythme paisible des rames « pédestres ». Hub, grand kayakiste devant l’éternel jette l’éponge, trouvant l’art trop difficile voire impossible, malgré les bons conseils dispensés par Binh.




7/11:…..de laVie Vu Linh Kha Hoa


Transbordement de tout notre barda, sur un bateau navette sur l’autre rive du lac, où nous débarquons après une heure de navigation dans un endroit …  improbable, en nous demandant combien de kilomètres de pistes nous allons devoir parcourir pour trouver une route digne de ce nom ! 









Miracle, la route carrossable se trouve au bout du chemin. Bonne route, bordée de villages, de maisons en bois sur pilotis, parfois lovées au creux des ravines. 






La cannelle et le bois de placage sèchent sur la chaussée, pamplemousses et oranges sont vendus sur de petits étals le long des maisons. Nous croisons d'autres chrgement de cochons, en groupe cette fois.



A nouveau, des collégiens à vélo nous poursuivent, ce qui décidément nous embête bien d’autant que très vite la route qui se faufile entre les collines nous oblige à pousser sur les pédales, tant les pentes deviennent inconfortables. 








Nous croisons encore pleins d'enfants espiegles qui rigolent bien a nous voir peiner dans les montees.

















De nombreux camions, souvent très chargés, nous obligent à une extrême vigilance.


















Le Ngha Nghi de Kha Hao, nous accueille pour la nuit et nous assistons à un contrôle de police qui fait sortir du bus des dizaines de cartons probablement passés depuis la Chine toute proche, de façon illégale. La nuit tombe à 17h30 de façon soudaine, et à 6 heures du matin le village commence à s’agiter : il nous faut composer avec ce rythme pour prévoir nos étapes. La journée sera difficile.



8/11:…..de Kha Hao vers Bac Ha


Nous attaquons cette très belle étape de montagne, longues côtes à plus de 10%, parcourue de gros camions, et nous mobilisons tous nos muscles : chaleur, nous perdons des litres d’eau… De nombreuses femmes arborent maintenant les costumes colorés des ethnies du Nord Vietnam. 






Les écoles sont nombreuses  et chaque village possède la sienne, ce qui nous permet de voir les enfants avec leurs uniformes, sillonnant les routes à vélo , à pied (parfois pieds nus, ou en motos avec leur parents. Ici, pas de bus scolaires, mais les enfants connaissent souvent quelques mots d’anglais.






9/11:…..Bac HA

Bac Ha, 1280 mètres d’altitude. Longue ballade à pied dans la montagne. Plusieurs minorités (Dao, Ha Nhi, Xa Pho, Tay, Giay, H’Mong à fleurs…), descendues pour la plupart du Sud de la Chine voisine, à partir du 17 siècle. Diversité des dialectes, de l’écriture, des coutumes, des croyances, des rituels, des costumes. 


 




Perchées dans les « hauts », les populations que nous visitons vivent essentiellement de la riziculture  et en complément cultivent le maïs, quelques volailles, des porcs noirs parfois un petit potager offre un complément, et les buffles servent d’animaux de trait. 






Les maisons, en bois, en pisé ou en béton selon les ethnies, sont très modestes et semblent précaires. Le sol est souvent en terre battue et le foyer alimenté par la grand-mère pour la préparation des repas. 




Le chemin qui monte dans les hauts, est d’abord bétonné et permet aux motos de grimper, puis il laisse place à un chemin escarpé où seuls les petits chevaux peuvent circuler. Hommes et animaux vivent souvent dans une grande promiscuité. Des cantonniers reparent regulierement la route, souvent a la main.










Les costumes pimpants et colorés sont parfois bien souillés, même le jour du mariage auquel nous sommes conviés pour partager quelques instants de convivialité. 








Les femmes travaillent avec leurs petits, fermement attachés dans le dos, et participent comme partout au Vietnam, à des travaux durs et pénibles. Les enfants sont espiègles joueurs, joyeux, parfois timides, et s’amusent bien souvent voire même réclament d’être pris en photo. 








































Une famille s'attelle a construire une grande maison qui accueillera 3 generations. Selon le shma couramment rencontre, les femmes et les enfants travaillent, les hommes batissent ou reflechissent....































Une grande école accueille les enfants des hautes terres, alors que trois lycées reçoivent à Bac Ha les lycéens, souvent pensionnaires. 


La cantine en plein-air

Nous sommes frappés par le grand nombre d’enfants et d’adolescents à la capitale comme dans les campagnes. Les paysages des rizières dessinent leurs formes douces aux flancs des collines et nous offrent une intermède paisible qui nous repose du tintamarre des klaxons.

Nous avons touché du doigt aujourd’hui un autre monde, un autre temps…..


10/11:…..Bac Ha

Jour de marché : à 6 heures, l’installation des marchands commence. Ils arrivent, tout comme les acheteurs, des fermes et des villages environnants, et des hauts, avec leurs chevaux, leurs buffles, leurs charettes, leurs motos, ou à pied, bien souvent en famille. Les bébés sont portés sur le dos, serrés, dans un carré de tissu chatoyant. Le spectacle est saisissant, chaque ethnie arborant avec fierté son costume traditionnel qui se différencie des autres, par les couleurs, la forme de jupes, et les coiffes : véritable kaléidoscope coloré. 






























Le marché permet de faire le complément par rapport aux produits de la ferme, ainsi que d’acheter les produits utilitaires. 

Il est aussi un lien social et un lieu de brassage très fort. Il est divisé en plusieurs quartiers, selon les produits vendus : viande, fruits et légumes, vêtements/tissus, buffles, volailles, cochons (attachés par les pattes, ils poussent des cris déchirants), chiens et chats, ferblantiers, musiciens, quincailiers, outillages, chevaux, oiseaux, guérisseurs et les inévitables et nombreuses cantines.

Les maquignons

Un chein attend d'etre vendu




 
























La foule se presse autour du guerisseur qui vend un produit miracle


















Apres le marche, tout le monde retourne vers les hauts, a pied, en bus, en moto ou ... en buffle.









Nous quittons Bac Ha pour la region de Sapa.

3 commentaires:

  1. En fait votre chargment est ridicule comparé à celui des vietnamiens! Grosses bises des jordaniens

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  2. Un grand merci pour votre carte du Vietnam de la part des élèves de Dottin!
    Benoît s'inquiète pour le bras de Sylvie, est-ce que cela va mieux?
    Bises à tous les deux

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    1. Oui, cela va mieux. Nous approchons de Vientiane, et nous allons publier un nouvel article sur notre arrivée au Laos dans quelques jours. A suivre!
      On est drolement contents de voir que vous avez repris le fil du blog, on se demandait si le changment d'année n'allait pas le couper!
      Nous pensons souvent à vous, nous rencontrons beaucoup de gens, enfants et adultes, merveilleux et courageux, tout au long de la route. Ils vivent souvent dans des conditions materielles très simples, mais comme vous tous, ils ont tous le sourire. Magnifique leçon pour nous deux. A chaque rencontre, nous essayons de vous envoyer des images mentales!!! Nous espérons que vous les recevez.
      Nous vous embrassosn tous et toutes.

      Hubert et Sylvie

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