mercredi 5 février 2014

Mékong, mer intérieure, Mère nourricière


Résumé cyclo-pédalistique (kilomètres parcourus: 21535 km; kilomètres pédalés: 6817 km; collecte pour Handichiens: 1815 €, soit la tête complète! Reste à trouver  les 4 pattes (Objectif : 15000 euros)


15/01:…..Bangkok à  Ubon Ratchatani  
De nombreux canaux, des maisons colorées, des champs où cigognes et grues pêchent des batraciens, des marais et quelques rizières humides : tels sont les paysages qui défilent derrière la vitre du train en traversant la grande plaine du centre de la Thaïlande.





Quelques collines couvertes d’une forêt dense, un grand lac de barrage que nous longeons pendant quelques kilomètres…..
Nous retrouvons avec plaisir les maisons sur pilotis, et les buffles qui paissent tranquillement. 
A bord du train, des marchands ambulants proposent diverses nourritures, comme dans beaucoup de trains en Asie

Après 12 heures de train, l’arrivée à Ubon nous réserve une surprise : nous trouvons portes closes à l’hôtel où nous avions réservé, et surtout laissé Camel Bike et nos bagages. Heureusement, nous trouvons refuge dans un hôtel voisin, le seul autre hôtel à 15 kilomètres à la ronde, et nous devrons attendre quelques heures pour être rassurés par le retour de la patronne. Un petit air frais nocturne souffle sur la région qui nous oblige à ...doubler les couvertures: un comble! 

16 et 17/01:…..Ubon Ratchatani
Reprise de contact tout en douceur…., repos, lecture, baignade: le bagne quoi!
 révision du tandem, petit repas au bord de l'eau, 













séance de "baby-training"! petit tour des écoles où les enfants font la gymnastique du matin
















 Quelques vues sur une époque révolue, un couple et sa fille en rickshaw

18/01:…..Ubon Ratchatani à Khong Chiam Thaïlande
Le vent est fort, de face, pour notre remise en selle après trois semaines de repos. Le paysage est agricole, quelques rizières ont reverdi. Le repiquage du riz a repris dans la région. Les convois sur la route sont toujours impressionnants




 Les effigies du roi, comme partout en Thaïlande, sont omniprésentes : dans les magasins, dans les villes, chez les particuliers ou en plein milieu des champs. 
 


Le couple royal est vénéré, et son portrait fleuri.  Atteindre à son image ainsi qu'à celle du couple est passible de peines pouvant aller jusqu'à la prison. 


Les moines quant à eux jouissent de certains privilèges : places réservées dans les gares et aéroports, passage prioritaire dans les bus et bateaux de Bangkok. Selon leur position hiérarchique, ils ont à leur disposition voitures et chauffeurs.
Ils usent de la publicité par l'intermédiaire de grandes affiches, souvent placardées dans les lieux les plus reculés que nous traversons. Le vent qui souffle parfois dans la campagne créé des effets amusants comme sur ces affiches!  



 










La signalisation routière est parfois customisée et artisanale
Nous renouons avec nos traditionnelles soupes pâtes/poulet, excellent carburant glucidique, pour les muscles sollicités.



19/01:….. Khong Chiam
Petite ville paisible située au confluent du Mékong, et de la Mon River, qui y mêlent leurs eaux, brunes pour l’un, turquoise pour l’autre ce qui lui vaut le nom de « Two Colors River ».  Un grand rapace (une Pygargue?) profite du courant qui règne ici pour chasser des poissons.







Les petits îlots de grès plantés de quelques arbres, occupent les 2 rivières à leur confluence et en font un endroit particulièrement charmant. Une petite bouclette à vélo nous permet de découvrir le Parc National organisé autour de la Mon River. Son pont suspendu que nous traversons avec hardiesse! (ou inconscience), est en très mauvais état, les planches sont mangées par l’humidité et la pourriture. Ouf, on est passés, reste à re traverser !









Les nombreux rapides ont créé des vasques et des baignoires, dans les falaises de grès aux couleurs dégradées, allant du beige au noir, contrastant joliment avec les eaux turquoises et les plages de sable blanc. au travers desquelles l'eau se fraie un passage, décrivant des arabesques dans le basalte ou le grès. 














Nous rencontrons Gerri, cycliste hollandaise voyageant seule entre Thaïlande, Laos et Cambodge avec laquelle nous échangeons de bons tuyaux.
 Le soir, des policiers en goguette au restaurant où nous dinons, nous aident à choisir le menu, l’un d’eux nous offre un brassard aux couleurs de la Thaïlande.   
20/01:….. Khong Chiam
Un petit tour dans le Parc National de Pha Thaem, célèbre pour ses falaises ornées de fresques rupestres préhistoriques datant de 1000 ans environ avant J.C, dépeignant la vie quotidienne des habitants de la région. Nous sommes émus, tout particulièrement par les empreintes laissées par de petites mains et qui ont réussi à traverser le temps, imprimées dans le grès des falaises. En les regardant fixement, nous avons l'impression qu'elles s'agitent pour nous adresser des signes amicaux comme les petites mains des gamins au bord des routes depuis notre entrée au Laos.









Le joli sentier botanique longe ces falaises de grès polychromes.





























 
Le vent et l'eau ont façonné d'étonnantes cheminées de fées et creusé des tranchées dans le grès fragile









Sur la route du retour, des paysans en plein labeur viennent peser leur récolte de manioc. La vie humble et simple des travailleurs des champs..








 















Un pêcheur à pied accroche notre regard et un motocycliste, chantre baladin original et vagabond, nous offre un petit moment sa bonne humeur






























 

 Le repas de poisson toujours très épicé, pris dans une taverne au bord du Mékong, au confluent avec la rivière Mon, clôt agréablement notre séjour dans la région . 

21 et 22/01:….. de Khong Chiam à Pakse
Les élections approchent en Thaïlande : les différents camps font activement campagne. Sur la route, le vent est violent et souffle en bourrasque pour notre retour au Laos.
Nous passons la frontière sans encombre. 


23/01:….. Pakse Nous retrouvons ici à Pakse, aussi, la « Noodle Soup », très similaire à son homologue Thaïlandaise, les plats un peu trop épicés au goût de Sylv’ (surtout quand on a choisi de manger dans un restaurant indien!), et le pain.
Un petit tour en ville, pour profiter une dernière fois de cette petite ville paisible, où malgré tout, les mendiants ont fait leur apparition: tourisme ou/et pauvreté obligent.....







 















 
Au détour d'une rue, nous trouvons la poste et son personnel très occupé à ...jouer à la pétanque. Un moment de bonne humeur partagé avec ces pétanqueurs/postiers qui nous étonnent par leur adresse.et donneraient aisément la réplique à Marius sur le port de Marseille Nous apprenons que le Laos est très bien placé dans les compétitions internationales. Le pastis est remplacé par la bière BeerLao que nous sommes invités à partager joyeusement!


















 
  







La même effervescence torride règne à l’accueil de l'Hôpital International de Pakse ! Les hôtesses d'accueil sont débordées. Difficile de trouver quelqu'un qui soit en mesure  de faire une prise de sang. Les moyens ici et les ressources en compétences font cruellement défaut. 













23/01:….. de Paksé à Champasak
7 heures : le marché s’éveille tout juste. Les marchands sont pour la plupart déjà en place, les acheteurs sont déversés par les « Songtheo » ou les « Touk Touk ». Les porteurs s’activent à décharger les véhicules. Comme partout en Asie, chaque activité est située dans un secteur particulier :













8 heures : le marché grouille, s’agite, on discute, on marchande, on emplit les cabas, les paniers. 





































On repart, le « touk touk » ou la moto chargés. Les premiers acheteurs sont déjà repartis, les motos débordent de produits à proposer à la vente ambulante en ville et dans les campagnes environnantes.


























Nous quittons Pakse par une tranquille petite route le long du Mekong. Nous retrouvons avec bonheur la forêt tropicale, les rizières vertes où les plants sont fraichement repiqués. La visite d’un petit temple nous permet de nous dégourdir les jambes !



 Marie Poppins n'a rien inventé avec son parapluie!!






Depuis celui-ci, la vue sur le Mékong et ses nombreuses petites îles, est saisissante. 






Champasak, petite ville paisible où subsistent quelques maisons coloniales, s’étale paresseusement le long du Mékong. 





L’activité du petit « port » est surtout dédiée aux bateaux sabliers, au transport des personnes d’une rive vers l’autre. Au crépuscule, les petits bateaux de pêche au filet, se multiplient certains pêchant au « lamparo ».
 












 




























 Le sable très fin permet de faire germer le soja dans des trous creusés sur le rivage, près de petits jardins potagers.Nous faisons connaissance avec Tata, la fille de la semeuse de soja!

Nous avons une agréable discussion avec Boun Hom, pêcheur parlant très bien français. Ancien enseignant du lycée, formé par les français, il nous invite à trinquer avec ses amis. 










Un très gros Gecko (lézard vert et jaune translucide), se dandinant sur le mur de notre chambre nous tiendra compagnie pendant la nuit.....

  24/01:….. Champasak
Une petite route tranquille le long du Mékong nous mène au temple de Vat Phou. D’architecture pré Khmère, il marque le syncrétisme entre bouddhisme et hindouisme pratiqué par les Khmers. Il est situé au pied d’une montagne sacrée, recouverte d’un végétation tropicale. Une source permanente au pied d’une falaise, a incité les anciens rois de la région à installer là ce sanctuaire Shivaïte. Par la suite, Vat Phou devint un sanctuaire très actif. L’ensemble date du XI ème siècle, avec quelques ajouts des XII et XIII ème siècle.














Pour préparer les muscles des étapes suivantes, un petite massage tout en douceur cette fois, dans un centre tenu par une charmante française, qui a posé là ses valises, pour monter un projet avec des masseuses Laos. Selon elle, les Laos retrouvent ainsi peu à peu la tradition du massage qu’ils avaient perdue. Les massages se pratiquent fréquemment et de façon ludique, avant tout en famille : il semble que cela soit d’ailleurs les enfants qui massent leurs parents, avec les mains et les pieds. Une belle idée ! 
Après un petit tour au port, nous retrouvons notre pêcheur-professeur  en fin d’après-midi.







 











Nous en profitons pour remettre à Tata, trois petit livres en Lao, achetés à Luang Prabang, à l’association MOUSE. Passé un premier moment de timidité, Tata finit par s’approprier les livres. 












Ce soir, c’est une adorable petite grenouille qui partagera la salle de bain avec nous, alors que le soleil se couche sur le Mékong



  
25/01:….. de Champasak à Ban Khiet Mong….
6h30 : les villageois sont alignés dans la rue, et attendent les moines mendiants, qui tendent leur bol à offrande pour recueillir principalement du riz gluant.Pendant ce temps, le soleil monte peu à peu sur l'horizon



Après avoir fait nos adieux nous embarquons sur le « ferry », fait de quelques planches judicieusement posées sur deux ou trois barques. 




Une piste en latérite nous mène après quelques kilomètres, à l’un des "éco lodges" du parc de Xe Piang…., d’où nous observerons des éléphants qui paissant tranquillement dans un paysage de savane. Sur le passage, nous traversons quelques petits villages et bien sûr nous rencontrons ... des enfants. 






Un petit d’air d’Afrique … 









Située aux confins du Vietnam, la N.P.A (National Portected Area) de Xe Piang recouvre 2500 km². Recouverte à la fois de jungle et de marécages, de nombreux oiseaux, papillons, quelques tigres, ours, koala, éléphants, reptiles et tortues, loutres et gibbons y vivent loin de tout. Les marécages sont soit saisonniers, soit pérennes et leur niveau varie selon les saisons. Ils permettent la pratique de la   pêche à l’aide de petits canoës longs taillés dans des troncs d’arbres. Nous passons notre temps à regarder les enfants s'amuser à patauger dans l'eau à la recherche de quelque nourriture pour  le soir.







 















Pendant ce temps, le "Mahout" (nom indien du cornac), rentre chez lui, après avoir soigné et nourri ses compagnons. 
 Les buffles, de leur côté, commencent à se rassembler pour passer la nuit près des maisons. Un mâle énorme s'arrête quelques instants pour nous regarder, l'air farouche, puis s'en va. Ses cornes attestent qu'il est très vieux. Les aigrettes qui passent leur temps sur le dos de ces grosses bêtes ne semblent aucunement  s'en inquiéter.

Nous finissons par nous endormir dans une nuit bruissante, ce qui nous réjouit d’autant plus qu’il y bien longtemps que nous n’avions profité des chants d’oiseaux, d’insectes et de grenouilles. 







Le "brame" des buffles remplira la nuit bien après le soleil couchant

26/01:….. de Ban Khiet Mongh à Don Khong, archipel des 4000 îles
Un beau lever de soleil, pour saluer ce début de journée qui nos amène après une longue étape, sur l’ile de Don Khong, la plus vaste des 4000 îles.En nous arrêtant devant une maison, et en faisant les curieux, nous nous rendons compte qu'ici, plus qu'ailleurs encore, les intérieurs des maisons sont ... minimalistes.  

Malheureusement, et comme partout ailleurs en Asie, les détritus et sacs de plastiques jonchent le sol, les animaux s'en repaissent, les humains ne les voient plus. Le chantier ne fait que commencer dans ces pays qui accèdent lentement à la consommation, après des millénaires de "jetable végétal biodégradable" tel que le bambou, les feuilles de palmes, la paille de riz et autres grandes feuilles et lianes qui entrent dans la fabrication des tous les ustensiles, récipients, paniers de transport, toits et maisons.

     











Pêche dans les trous d’eau, à la main ou au filet, pêche au filet dans le Mékong ou autour des îles, représentent un bon complément pour le repas familial en cette saison où les rizières sont pour la plupart en paille. Petits bateaux de pêche mais aussi petits bateaux de transport de personnes, de motos, de marchandises, ferries transportant les véhicules, parcourent aussi le fleuve. 


27/01:….. Don Khong 4000 îles
Au fil du Mékong nous nous laissons porter parmi les 4000 îles, belle occasion d’assister depuis le petit bateau à la vie quotidienne le long du fleuve. La pêche, la toilette, les jeux, la lessive.
 
















 L’eau est pompée pour l’usage domestique et l’arrosage des jardins.
Le courant est fort par endroits et le bateau suit scrupuleusement les bouées placées sur les bancs de sable, surtout lors de la remontée à contre-courant.

















La transformation des voies de communication va bon train. Une série de ponts va permettre à une route de franchir plus aisément le Mékong en faisant du saute-cailloux sur les îles. Ainsi la rive droite depuis Champasak pourra relier la frontière du Cambodge, sans avoir à utiliser le ferry. Les entreprises sont ...chinoises, le matériel aussi, le personnel aussi!

 
Les îles de Done Diet et de Done Khone ont été transformées par le tourisme : paillotes, bungalows 
restaurants en terrasse sur pilotis occupent largement les côtes de ces îles. L’impact écologique est probablement loin d'être négligeable.







 L’île de Don Khone est renommée notamment pour ses cascades spectaculaires se frayant un passage dans un large socle de basalte, obstacle à toute navigation le long du fleuve.

 Les contempler laisse rêveur, la quasi totalité du volume d'eau du Mékong passe dans cet étroit, ce sont des millions de mètres cubes d'eau qui érodent le basalte depuis des siècles sans parvenir à faire sauter ce chaos. 
 

Quelques rares dauphins d’eau douce, belouga du Mékong appelés Dauphins d’Irrawaddy, très menacés, ont trouvé refuge dans des « piscines » calmes le long du fleuve. (photo empruntée)
  







Dans les gorges qui succèdent aux chutes, des pêcheurs attrapent de petits poissons à l'aide de curieux filets en forme de ....chromosomes!, qu'ils ouvrent et ferment alternativement, en les trempant dans l'eau.
 De magnifiques arbres nous livrent une belle composition de feuilles.

 















Une fois encore, nous ne pouvons que nous 

 extasier devant la beauté du soleil qui se couche sur les berges du Mékong





28/01:….. Done Khong
6 heures, le Mékong se réveille : premier chant de coq, les gongs des temples se répondent, les moteurs des bateaux ronronnent ou pétaradent, les pagaies caressent l’eau du fleuve doucement, quelques voix s’interpellent, les oiseaux froissent l’air de leurs ailes. Le ciel et le fleuve s’embrasent : un nouveau jour se lève sur le Mékong.........
Petit marché paysan matinal. Toute petite production bien fraîche qui donnerait  bien envie de cuisiner soi-même.








 
















 









Tour de l’île à vélo, scènes de la vie rurale insulaire : décorticage du riz, jeux d’eau des enfants dans le canal d’irrigation, petit concert de musique improvisé, dégustation de Lao-Lao, rizières d’un vert éclatant, match de foot (occasion unique où on a entendu des éclats de voix)
Un joli  instrument de musique, fait maison, à trois cordes





La machine à décortiquer le riz



Un petit passage à la station service, pour prendre de l'eau. La station est tout habillée de teck! C'est une véritable œuvre d'art














 Passage par la case "bonbons"! Sur le bord e la route, des marchands vendent des bonbons à base de sucre de palme, enrobés dans de jolis étuis en feuille de bananiers. HARIBO peut s'aligner! Sur la berge, des paniers à poissons seront bientôt les témoins d'une activité passée importante. En effet, les réserves de poissons du Mékong s'appauvrissent radicalement, sous l'effet des barrages construits en amont.













   Grâce au pompage, et à un réseau de canaux à peu prés entretenus, certaines régions de l'île peuvent faire deux récoltes de riz par an.

La vie peut ainsi se maintenir, et les enfants jouer dans les rues des villages














29/01:….. de Done Khong à la frontière du Cambodge
Ce matin, un petit cadeau de notre logeuse: elle remplit notre petit panier de riz collant, et nous offre un gâteau de sucre de palme. 















Après avoir repris le bac pour retraverser, nous faisons un arrêt sur la route aux chutes de Pha Pheng : 15 mètres de haut, le plus fort débit d’Asie du Sud Est : elles sont vraiment impressionnantes ! Les petites mousses, jaunes, vertes et rouges déposées sur les rochers et éclairées par le soleil forment un arc-en-ciel un rien irréel.














Sur la route, des petits, hauts comme trois pommes, sont à la peine pour pousser une charrette qui les dépasse largement. Comme à l'habitude, leur grand sourire et leur facéties ne manquent pas de nous toucher au plus profond du cœur.
















 Passage de la frontière sans problèmes, si ce n’est que le douanier nous réclame 2 $ par personne pour apposer le tampon de sortie du territoire ! Règlement local, puisque l’on ne nous a rien demandé de tel lors de notre première sortie du Laos vers la Thaïlande. Quelques touristes backpackers entrant au Laos protestent aussi contre cette mesure et refusent de payer pour avoir leur tampon d’arrivée. Nous ne connaîtrons pas l'issue de leur réclamation.
Le "vrai" poste de douane 
et celui pour les photos officielles!
 

Nous quittons le Laos, avec dans la tête, les yeux  et le coeur les "Sabaï Di" des petits enfants rencontrés au long des routes.

 
                                  ສະບາຍດີ

2 commentaires:

  1. Entre la pétanque et les grenouilles, la transition avec la France s'est faite en douceur! Vos photos des 4000 îles font rêver et celles du poste frontière m'ont bien fait marrer!
    Je me demandais comment vous faisiez pour aller si vite. Maintenant je sais: vous vous recherchez dans les stations essence! On a découvert le pot aux roses!
    Bonne visite de la Thaïlande,
    Grosses BIses,
    Cécé

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  2. Séances de canyoning, peintures rupestres ancestrales, vous voilà prêt à venir en Jordanie ! Merci pour ces belles photos! (comme quoi il n'y a pas qu'en France qu'on mange des grenouilles!)

    Gros bisous!
    Hugo

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