vendredi 13 septembre 2013

Les Mongols fiers vous saluent


Résumé cyclo-pédalistique (kilomètres parcourus: 11381 km; kilomètres pédalés: 3380 km; collecte pour Handichiens: 865 €, soit une oreille du chien ! (objectif: 15000 € à la fin du voyage)



Les Mongols  Fiers vous saluent respectueusement
16/08:…..  de Altan Bulag à SuukhBaatar
Nous pédalons allègrement sur les 25 km qui nous séparent des 2 villes : la route se déroule, tranquille avec la steppe pour tout horizon, où paissent troupeaux de chèvres, de moutons, de chevaux ou de vaches efficacement chaperonnés par de jeunes bergers à cheval.






















Mongols et fiers!!! (dédicace spéciale Vincent LM2G)






Sur notre route, nous traversons SukhBaatar, petite ville dont est originaire SukhBaatar, homme politique important pour l'histoire de la Mongolie, négociateur habile lors de la déclaration d'indépendance.



Ses archers mongols défendent la place principale de la ville


Ici, plus qu'ailleurs encore, la place est animée, en ce jour de beau temps: jeunes et moins jeunes déambulent  


                                     

Le petit marché animé de SuhkBaatar nous retient pour la journée, dans cette ville industrielle sans grand attrait touristique, mais finalement pleine de vie quotidienne, que nous nous plaisons à regarder. Nous faisons une belle expérience gastronomique locale, cuisine goûteuse  légèrement relevée, et un peu (trop) grasse, principalement à base de viande dont du (vieux) mouton, mais tellement peu chère.





Le peson à ressort



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 17/08:…..  de Altan Bulag à la rivière d’Orkhon
La route qui se déroule à perte de vue, nous donne l’impression de rouler dans un grand écran, avec nos montures.



 Le relief, tout d’abord tranquille, nous offre aussi de belles grimpettes. Vélo plaisir malgré tout, avec peu de circulation et des paysages changeants où alternent douces collines,  vallons dénudés et pentes plus raides parfois boisées. 






















Nous trouvons un coin de bivouac magnifique au bord de la rivière d’Orkhon, où nous nous arrêtons en compagnie de chevaux, de vaches et de familles bruyantes et chantantes, venues passer la fin de semaine au bord de l’eau et …. des tas d’ordures qui marquent le passage des précédents ! Un jeune cavalier vient cueillir des baies un peu acides qui poussent sur de petits arbres, mais dont nous ignorons le nom. De petits écureuils de sable facétieux ont creusé leur HLM dans une butte. La rivière est grosse des pluies diluviennes qui ont frappé la haute vallée de la rivière, charriant avec elle branches, arbres et … cheval mort. Dommage, le bain était bien tentant.


Un HLM à écureuil des sables


 Nous bordons un lac, où paissent de nombreux troupeaux, dont des ..... chameaux



Camel Bike, son chamelier et ses cousins mongols!

Sur cette route, sur certaines lignes droites, nous trouvons aussi de curieux arbres chamaniques, dont certains particulièrement dédiés aux conducteurs malchanceux! N'en déplaisent aux puristes, le chamanisme s'accommode de la modernité

 Et d'autres aux dieux modernes















Et .... un péage (gratuit pour les cyclistes), au milieu de nulle part!


18/08:…..  de la rivière d’Orkhon à Darkhan
Une belle étape qui nous offre des lignes droites, souvent en faux plat, et d’une longueur impressionnante, dépassant souvent 10 kilomètres de long. Certaines, en « faux plat montant » nous paraissent interminables, d’autres en « faux plats descendant » sont avalées en quelques minutes pour notre plus grand plaisir.

Nous sommes maintenant vraiment en Mongolie, celle dont nous rêvions tant : yourtes, troupeaux gardés par de jeunes cavaliers dont la vue affûtée (et le monoculaire) nous débusque immanquablement, ce qui nous vaut de les voir arriver en plein galop pour nous saluer ou simplement nous observer. A quelques kilomètres de Darkhan, nous faisons une descente époustouflante sur un immense lac d’eau saumâtre, dont la faible profondeur permet aux animaux de le traverser sans encombre. Il s’ouvre sur une large vallée où se reflètent de hautes montagnes. Dentelé de blanc, il est rehaussé d’une frise de végétation rougeâtre écarlate et de nombreux troupeaux viennent s'y abreuver. Nous croisons même RanTanPlan, chien de berger errant qui fait tourner en bourrique un troupeau de chèvres et son berger cavalier. Ici, dans une ambiance paisible de début du monde, se côtoient moutons, chèvres, chevaux, vaches et… chameaux au poil ras et aux bosses flasques.
La bosse des maths bien dégonflée
Arrivés sans encombre à Darkhan, nous élisons domicile au Darkhan Hôtel, établissement « soviétiforme », dont des tentatives de rénovation n’ont pas effacé la laideur. Après beaucoup d’hésitation entre les options prévues (« chambre sans douche », « chambre avec douche mais sans robinet », « chambre avec douche et robinet mais sans eau », « chambre avec douche et robinet et eau froide », « chambre avec douche et robinet et peut-être eau chaude »), nous prenons la dernière option all inclusive.  En essayant le lavabo, Hub finit par l’emporter avec lui.

 La nuit, nous sommes bercés par la douce musique du karaoké qui parvient à nos oreilles, les passants sont nombreux qui accompagnent de jeunes filles légères et court vêtues !    

19/08:…..  Darkhan
Darkhan est une ville commerciale en plein essor  où viennent s’approvisionner les villages et les nomades des alentours, ces derniers en profitant pour vendre ou échanger les bêtes. 




Le « marché noir » est en fait le lieu où se rassemblent marchands de bestiaux, chiffonniers, peaussiers… Les très nombreuses échoppes, souvent de plein vent, ne sont pas sans rappeler les souks et les marchés des pays d’Afrique. Le choix y est vaste : vêtements, quincaillerie, droguerie, outillage mais aussi légumes et rares fruits.














Sur cet ensemble veille avec compassion une immense statue du Bouddha, autour de laquelle tournent les dévots, petits et grands, tout en récitant des mantras. 
Sur une autre colline, un curieux violoniste à cheval donne une sérénade à de jeunes chevaux de bronze.

La ville, en pleine expansion, est un chantier permanent, les immeubles en construction côtoient les immeubles soviet-style® et un temple essaie de mettre un peu d’esprit dans tout ce chaos. Les chaussées et les trottoirs sont défoncés, les bouches d’égouts sont béantes et sont autant de pièges ou engouffrer nos jantes...et nos chevilles.

20/08:…..  Monastère de Amarbayarsgalant
Depuis Darkhan, après de nombreuses tractations, nous partons avec un chauffeur et un gros 4x4, vers le monastère de Amarbayarsgalant, à 150 km de là, par la route puis une piste défoncée par les pluies qui sont tombées récemment. 



Ce monastère a échappé en 1937 à la destruction totale par les communistes au cours du soviet-time, grâce à la bienveillance des autorités locales. Seuls quelques temples ont été détruits.









Après 2 heures de route et une bonne heure d’errance et d’hésitation diverses, dans une zone quasi inhabitée, slalomant autour de fondrières énormes ou viennent s’embourber les nomades en camion, 





Nous finissons par déboucher sur une vaste vallée très ouverte qui n’est pas sans évoquer la « vallée des chevaux d’Ayla ». 



Le temple est lové dans une dépression au fond de cette vallée, adossé à de petites collines verdoyantes. 

Les nombreuses yourtes installées, nous font penser à autant de bonnets de Schtroumpfs autour desquels s’agitent hommes et bêtes, occupés à trouver la meilleure herbe.








Dans le temple, une escouade de moinillons « tech _de_surface » s’affairent à effacer les traces de la grande fête qui s’est déroulée ici quelques jours auparavant. 















Le temple est occupé par une trentaine de moines (300 avant l’ère des soviets), autour d’un lama qui enseigne dans une école flambant neuve.






En cours de visite, Hub trouve le moyen de faire une plaisanterie du style "Boudhy Boudha" qui ne plaît pas au susnommé! Résultat, il lui fait les gros yeux


Résultat: un passage par la case "shorten" pour expier ces vilaines paroles, et le tour est joué














La statuaire bouddhiste est très riche en qualité et en quantité, comme nous le constatons depuis notre arrivée en zone mongole. Quelques détails sont toutefois surprenants, qui attestent de la richesse de cette religion et du talent des sculpteurs!

















 Ou une autre, dont certains détails inspirés du tantrisme n'échappent pas à notre œil sa(l)gace

Alors qu'au dehors, de petits enfants jouent dans les prairies infinies de ce coin de paradis, loin des hommes et pourtant si près de la réalité du monde



Nous reprenons la longue piste, où nous dérangeons un troupeau de chevaux qui s'invitent dans la voiture lors de la traversée d'une rivière!



 Sur la piste du retour, nous croisons tout naturellement ! le chemin de Yohan et Mathilde, jeunes toulousains voyageurs à vélo, dont nous connaissions la présence « quelque-part » sur notre propre chemin, depuis notre départ de Toulouse. Nous en avions aussi la trace par un cyclo croate croisé en chemin ainsi que par Sara, Anne et Julien qui eux aussi les ont rencontrés naturellement ! sur leur chemin de retour d’Inde. La magie du voyage opère même sans champignons hallucinogènes !  Nous les quittons après quelques échanges, et en leur laissant du pain et du fromage, pour affronter la solitude de la piste de terre sur laquelle ils ont l’intention de rouler dans les jours suivants pour rejoindre Erdenet. 

C’est surtout en reprenant la route asphaltée en voiture que nous penserons très fort à eux, alors qu’un orage de grêle et des éclairs impressionnants s’abattent sur nous, bien à l’abri dans notre grosse voiture !

21/08:…..  Darkhan à Bayangol
Nous quittons Darkhan par un temps gris et pluvieux. Les champs cultivés soulignent les courbes de terrain et créent un patchwork très agréable et doux à contempler, survolés par de nombreux rapaces.
















A nouveau les paysages nous offrent le spectacle des troupeaux gardés par des cavaliers, dont certains parfois très jeunes, comme celui que nous croisons et qui doit avoir appris à monter à cheval avant de marcher! 



La route nous offre son lot de conducteurs nerveux, imprudents voire inconscients, et nous ramène à la triste réalité que nous avions cru oublier en quittant la Russie : le vélo est un objet fragile digne de toutes les curiosités, mais aussi un objet roulant non identifiable et complètement transparent pour le conducteur russe ou mongol. Rouler dans ces conditions est éprouvant pour le moral et pour les nerfs. Cet exercice met aussi  à contribution tous les muscles occupés en même temps à affronter les grimpettes qui animent elles aussi le trajet. Au détour d’une pause casse-croûte, nous voyons débouler à vive allure 2 cyclos, avec lesquels nous partageons le pique-nique. Fabien et Kevin, Grenoblois, sont à nos trousses depuis Irkutsk, où Sacha, de l’auberge Nerva’s Backpackers leur a parlé de nous, en leur montrant la plaquette de notre projet. Fabien et Kevin nous accompagneront quelque temps.






Pour le bivouac, nous nous arrêtons vers un camp de yourtes, en bordure d’une belle rivière. Alors que nous inspectons les lieux pour trouver un endroit où planter la tente, un cavalier nous aborde, à qui nous demandons s'il est possible de planter la tente. 

Nous le suivons, nous avec le tandem et lui avec son cheval, et il nous guide aux abords de la yourte, où son frère nous invite à installer la tente pour la nuit. Nous passons le reste de la journée à flâner et à faire les curieux vers l'enclos où BoldBaatar, Munkh Erdene, Uka, et Nyamdavaa sa petite fille de 2 ans, s’affairent à la traite des vaches et chèvres, jusqu’à la tombée de la nuit. 




Scène de vie simple, laborieuse, où tout concourt à l’essentiel et où le superflu et la « frime » n’ont pas leur place. Dans chaque geste de ces nomades, seul compte le temps qui passe et crée un possible lendemain porteur de (sur)Vie. La vie est rude, âpre mais la dignité humaine semble préservée dans ces vastes espaces de liberté. 





La nuit tombée,  nous partageons notre repas avec toute la petite famille, qui à son tour nous invite à rentrer dans sa yourte pour partager beurre rance, excellent thé au lait, fromage sec et fromage frais, non sans avoir procédé à une séance d'essai des vélos. 



Nous passons la soirée à échanger autour d’un guide de conversation, beaucoup de gestes très expressifs accompagnés des onomatopées leur correspondant : meuh, beeh, ouah ouah, pouet pouet etc etc etc… OKA, parle un petit peu d’anglais et se fait notre traductrice auprès de son mari et du copain de celui-ci. Elle a de l’humour et s’amuse avec nous, la bonne humeur règne  nous vivons un grand moment de vie. Nous les quittons bien tard non sans avoir échangé des photos sur…. la carte SIM du téléphone tablette de OKA. Oh temps, suspends ton vol !


Le lendemain, nous faisons un show-room de tentes pour le catalogue du Vieux Campeur, avant de prendre la route vers de nouvelles aventures




Yourte Hostel





















22/08:…..  Bayangol à la route de Jargalant
Fabien et Kevin se joignant à nous, nous roulons maintenant à 5, partageant ensemble plats, descentes et… montées où nos jeunes compagnons entraînent au loin Christian, qui peut enfin pédaler à son rythme et … un peu plus. 





Tout le monde toutefois tire sur les mollets et chacun avouera par solidarité avec nos mollets ridés, avoir bien souffert. Les paysages sont grandioses, et nous partageons l’émotion de les découvrir ensemble, les villages sont rares, et Kevin et Fabien aimeraient bien trouver un ATM pour pouvoir acheter des bières. Notre bivouac de ce soir nous fait planter la tente devant une immense plaine où paissent des chevaux, bivouac auquel nous accédons après une opération de tractage sur l'air déjà connu de nous, des "bateliers de la Volga" .








En descendant sur l’horizon, le soleil incendie le ciel et les montagnes alors qu’une Lune énorme sort lentement de derrière les montagnes, diffusant une douce lumière qui nous baignera toute la nuit. La quiétude qui s’installe nous permet de détendre quelque peu nos dos éreintés, nous savourons chaque instant. On se croirait seuls au monde dans ce paysage du début de la création, si ce n’est ces petites lucioles que nous voyons un peu partout dans la montagne, et qui témoignent de la présence des hommes, mais aussi ce bruit  de fond incessant qui nous parvient de la route d’Oulan Baatar....  




23/08:…..  de la route de Jargalant à Bayanchadamani
Chacun reprend son chemin et … son rythme, Fabien et Kevin partant directement sur U.B, alors que nous avons décidé de prendre une journée de plus pour y arriver. Au début, le roulage est agréable, dans de beaux paysages très vastes.


















Nous rencontrons une statue en bronze qui nous rappelle quelque chose de connu, avec un visage différent et plus typé.

Nous trouvons de très longs faux plats (montants), de vraies côtes (montantes) et nous retrouvons une circulation d’enfer en cette fin d’après-midi où s’achève le rallye auto de Mongolie, auxquels des milliers d’habitants de Oulan Baatar ont décidé d’assister. Autant dire que ce sont des centaines de Loeb ou autres excités du champignon qui nous doublent en simple, double ou triple position, sur le plat, en montée, en haut de côte, en virage ou en descente, dans un concert de klaxons que nous finissons par redouter tellement qu'ilsl nous font sursauter. C’est un véritable cauchemar quand il faut maintenir nos vélos en stricte ligne droite malgré la pente, le poids, le vent dans le nez, les trous et nids d’autruches ; quand il faut ne pas mordre sur le côté non stabilisé alors qu’un véhicule nous rase ; quand il faut zigzaguer entre les trous, répondre poliment aux saluts amicaux tout en surveillant à la fois les voitures qui suivent, celles qui doublent ou arrivent en face. Nous en voulons beaucoup à ces conducteurs de nous enlever le plaisir de profiter pleinement de la beauté du paysage qui leur appartient.

Voiture de police montrant l'exemple: dépassement en double file, en haut de côte, sans visibilité
Quand la tension est à son comble, nous décidons de poser la tente n’importe où, pourvu que le cauchemar cesse… Le temps fraîchit, nous sommes à 1300 mètres d’altitude. Epuisés nerveusement, nous ne répondons pas favorablement à un jeune cavalier venu nous offrir l’hospitalité, alors que nous avons déjà monté la tente et que nous n’aspirons plus qu’à nous engouffrer dans les duvets. L’endroit malgré tout est agréable, au bord d’une petite flaque d’eau où viennent boire les chevaux, tout au long de la soirée et tard dans la nuit, accompagnés par des cavaliers invisibles.



22/08:…..  route de Jargalant à Bayanchandamani
Nous partons au lever du jour, pour grimper le plus haut col de cette étape (1565m), en évitant le plus gros de la circulation. Nous prenons la route dans un brouillard épais qui confère une petite note irlandaise au paysage qui nous entoure. Nous sommes éclairés comme un sapin de Noël, équipés de toutes nos lampes et de nos gilets fluos.























La brume se déchire au sommet alors qu’un petit garçon nous accompagne avec son vélo dans les derniers 100 mètres et nous offre le thé du réconfort à notre arrivée au col, où un berger attend au bord de la route avec des peaux de vaches et de chèvres.

               
 Ici, le GOBI fait sa publicité, au travers d'un "resort", dont la publicité avait attiré notre attention quelques kilomètres auparavant...On cherche encore les palmiers...et les crabes!
Chameau ou chamelle, là est la question! Réponse: Chamelle!


A quelques kilomètres de Oulan Baatar, nous trouvons un curieux mémorial financé par Nippon Seiki, et dédié à la mémoire des soldats de l'Armée Rouge morts lors de la guerre d'indépendance de la Mongolie! Curieux opportunisme politico-religieux!

Dans le ciel, les grues couronnées préparent leur grande migration 

Elles se nourrissent entre autre de gros criquets, à faire battre tous les records de 100 mètres à Hub, qui en a peur!  












Alors que sur la route un attelage peine autant que nous à grimper une côte qui n'en finit pas!


Lorsque nous approchons d’Oulan Baatar, les yourtes se font plus nombreuses et cossues, quelques immenses enclos nous laissent imaginer que les troupeaux y sont rassemblés  et triés en fin de saison. De grandes serres servent probablement de garde-manger ! pour les habitants de U.B.

Le profil est maintenant plus descendant, et nous arrivons par « surprise » aux portes de Oulan Baatar, à la statue de Lao Tseu perché sur son taureau qui marque la route de l’Ouest vers Tsetserleg. 
Nous n’avions prévu de rentrer dans U.B que le lendemain à l'aube, mais nous décidons de rentrer prématurément dans la ville que nous redoutons tellement, tant les récits cauchemardesques que nous avons entendus sur la circulation nous ont impressionnés. 


























Nous nous lançons donc dans un brouillard de fumée, à l’assaut de cette ville réputée pour être l’une des villes les plus polluées du monde. Sur les 20 kilomètres qui nous séparent de l'hostel, nous pédalons comme des tambours, en retenant notre souffle (ou plutôt notre respiration) pour éviter de respirer trop de gaz délétère, et surtout en essayant d’éviter les queues de poissons et les véhicules qui nous doublent… sur notre droite comme il se doit ! 





Finalement, c’est entiers que nous arrivons au LG Hostel, escorté par un cycliste mongol qui a la gentillesse de nous guider jusqu’à bon port.  














A la LG, nous nous installons avec plaisir et nous prenons notre douche avec un délice non dissimulé, après avoir descendu Camel Bike dans son écurie. Nous sommes à Oulan Baatar,, capitale de la Mongolie!! 

4 commentaires:

  1. C'est toujours un grand plaisir que de vous lire... Merci de nous faire découvrir ces belles contrées.
    Bon courage et bonne route
    Nicolas

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  2. Heureux de voir que ça avance ! Où en êtes-vous ?
    Pas de neige ?
    Je voulais vous faire parvenir les photos prises à UB mais je n'ai pas trouvé d'adresse mail.
    Pour nous le retour en France ne s'est pas fait dans le plus grand calme, le dernier jour en Mongolie a été marqué par une vilaine double fracture de la base du 5ème métatarse pour moi ! Aïe.
    Au plaisir de vous suivre encore,

    BONNE ROUTE!!!

    Marie & Vincent

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  3. Superbes photos Mamette et Papette! ;)

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  4. Chers voyageurs,
    pour nous la rentée s'est bien passée et nous avons reçu vos cartes postales, elles sont très jolies.. Nous espérons que tout se passe bien. Puis nous avons beaucoup pensé à vous et puis nous sommes très pressé que vous reveniez chez nous
    Florent, pour la classe des 4 vents

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