Quelques mois après notre retour sur terre: Douce France buissonnière
Résumé cyclo-pédalistique (kilomètres parcourus: 27345 km; kilomètres pédalés:
10500 km; collecte pour Handichiens:
2995 €, soit la tête complète et les quatre pattes! Le chien commence
à prendre du poil de la bête. Manque le corps !! (Objectif : 15000 euros, soit la formation
complète d’un chien accompagnant)
25 et 26/03:….. ici Paris, à nous la France !
BIENVENUE en France où un beau
comité d’accueil nous attend à Roissy :
Patrick, fidèle au poste,
compagnon de départ et d’arrivée, Hugo entre deux avions comme à l'habitude
Ce qui nous permet de prendre livraison du tandem, de le remonter et
de nous lancer sur la route du sud, en absorbant le choc thermique (nous sommes
passés de 50° à 7°), mais nous sommes vite réchauffés par ce bel accueil simple
et chaleureux qu’on nous réserve aussi ici en France.
Laurence et Philippe
qui nous ouvrent chaleureusement leur maison, ainsi que Luc et Isabelle le
lendemain.
En route pour la France Buissonnière, depuis chez Luc et Isabelle
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L'ïle de France, porte bien son nom! Nous traverserons de nombreux cours d'eau dont les berges incitent à la flânerie halieutique
Dans le ciel, de beaux nuages" OVNIformes"
A Dannemois, nous rendons visite à un illustre invité du cimetière: Claude François! Dannemois est un véritable mémorial pour tous les admirateurs de l’artiste. pour beaucoup, c’est un lieu de pèlerinage annuel. Toute l'année, ce sont des bus entiers qui troublent la quiétude de ce petit village, beauceron, notamment lors de l'anniversaire de sa mort.
27/03:….. Saclas près d’Etampes
Sortie de Paris vers la banlieue sud concoctée aux petits oignons par Philippe,
qiu nous accompagne un bon bout de chemin sur de petites routes étonnement
bucoliques et tranquilles, traversant de beaux villages beaucerons calmes.
Halte dans un beau gite superbe, paisible installé dans un grand parc fleuri
baigné par un bel étang où se reflètent narcisses, jonquilles, fortitias, et où
élisent domicile d’élégants colverts. Un tableau impressionniste lové au sud de
l’ïle de France.
28/03:….. Olivet près d’Orléans !
Entre bords de rivière bucoliques, cultures intensives du plateau de la
Beauce, et la forêt d’Orléans encore dénudée à la sortie de l’hiver, la petite
route que nous empruntons se déroule en traversant les jolis villages de
Méreville et de Aschère le Marché. Le vent souffle du sud et nous poussons sur
les pédales. Nous sommes reçus joyeusement par Mathilde, du réseau Warmshowers,
réseau que nous utiliserons tout le long de notre descente vers Toulouse.
Dans les champs, les semis printaniers commencent à pointer le bout de
leur nez, et les colzas découvrent
timidement leur pointillisme d’or.
Du 29 au 31/03:….. Poitiers
Un petit tour pour rencontrer avec le 7éme élément en préparation!
1/04:….. Blois
Un petit bout de chemin avec Mathilde, au petit matin, pour découvrir
les petites maisons charmantes posées au bord de la rivière sur des abris à
bateaux, le long du Loiret qui prend naissance non loin du lieu où nous sommes.
Belle traversée de la Sologne, découverte de ces charmants villages aux maisons
à colombages : la campagne française est une belle endormie.
Une petite pause pour reprendre des forces, grâce à notre besace remplie par Mathilde!
Berthe nous accueille gentiment à Blois, jolie petite ville
tranquille. Chez Berthe, nous apprenons que "la Vie c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre"
2 et 3/04:….. Amboise
Quel bonheur de retrouver l’itinéraire de la Loire à Vélo que nous
avions partagé avec les amis quelques années auparavant. Un vrai cadeau, un
petit bonheur d’arriver ainsi à Amboise en longeant la Loire, où nous attend
Eliane, notre guide préférée des châteaux de la Loire, et qui nous fait
découvrir cette fois ci le château médiéval de Langeais, où fut célébré le
mariage dans le plus grand secret le mariage de Charles VIII et de la très
jeune Anne de Bretagne.
Dans un champ Hub' tape la causette avec un vigneron qui l'initie à l'entretien de la vigne, tout en lui donnant son avis sur l'Europe agricole!
Pendant ce temps, Sylv' sème à tout vent, les graines du bonheur
4/04:….. Saint Epain
L’itinéraire de la Loire à Vélo serpente jusqu’au château de Villandry,
d’où nous grimpons dans les collines jusqu’à Azay le Rideau. En chemin nous longeons une bien étrange cloture, constituée de .... cafetières alignées sur le haut d'un muret. Sur la fin de la journée après avoir erré quelque peu, pour atteindre la
petite maison troglodyte de Patricia et Nicolas. Agréable soirée à parler
voyage.
Patricia nous met sur le chemin.
Merci pour ton accueil!
Nous retrouvons, non sans délice, la Loire, majestueuse et ses paysages au calme bucolique.
Patricia nous met sur le chemin.
Merci pour ton accueil!
Nous retrouvons, non sans délice, la Loire, majestueuse et ses paysages au calme bucolique.
Du 5 au 7/04:….. Poitiers
Petit bout de route avec Patricia qui nous amène le long de la Vienne
puis du Clain. Les muscles sont bien mâchés, après une succession de grimpettes
tout comme la veille pour arriver dans les hauts de Poitiers.
8/04:….. Romans
Jolie étape bucolique et vallonnée, couronnée par un présentation
improvisée de notre voyage, aux enfants de l’école de Romans.
Excellente soirée chez Benoit et ses enfants, nos adorables hôtes
Excellente soirée chez Benoit et ses enfants, nos adorables hôtes
9/04:….. Niort
Etape courte dans une campagne vallonnée, toute en montée et descente
jusqu’à Niort petite ville paisible et bien agréable capitale de la Mutualité,
que nous prenons le temps de découvrir avec plaisir. Grand bonheur de la
rencontre avec Anne Lise et Patrice, dynamiques Warmshowers et membres non moins actifs de C.CI. Leur maison est un havre de bonheur, remplie de petits cœurs qui disent à eux seuls ce que nos hôtes dispensent autour d'eux.
10/04:….. Marcilly, au Nord de la Rochelle
Anne Lise nous ouvre les portes du marais Poitevin en nous accompagnant
un petit bout de chemin. La Vélodyssée se faufile, disparait parfois pour nous
égarer, pour réapparaître et mieux nous surprendre. De temps à autre, l'ombre qui nous a suivi depuis notre départ réapparait pour mieux disparaitre l'instant suivant. Nous avons fini par nous habituer à ce fantôme, qui nous a rarement abandonné, fidèle compagnon de notre errance.
En traversant un village, nous assistons à l'horrible spectacle d'un convoi de vélo, partant pour une destination inconnue, probablement un centre de vacances en bord de mer, où ils seront exploités pour transporter d'anonymes pédaleurs, peu soucieux de bien traitance. Ils finirons peut-être, exténués, vendus au poids comme de vulgaires tas de ferraille. Notre Camel Back en a le coeur soulevé!
Sur les bords de la Sévre, s'échelonnent de jolies maisons, pimpantes, qui se mirent dans l'eau, alors que nous fonçons vers le Sud, sur des pistes très roulantes.
Halte chez Nadine et Jacques.
En traversant un village, nous assistons à l'horrible spectacle d'un convoi de vélo, partant pour une destination inconnue, probablement un centre de vacances en bord de mer, où ils seront exploités pour transporter d'anonymes pédaleurs, peu soucieux de bien traitance. Ils finirons peut-être, exténués, vendus au poids comme de vulgaires tas de ferraille. Notre Camel Back en a le coeur soulevé!
Sur les bords de la Sévre, s'échelonnent de jolies maisons, pimpantes, qui se mirent dans l'eau, alors que nous fonçons vers le Sud, sur des pistes très roulantes.
Halte chez Nadine et Jacques.
11 au 13/04:….. La Brée les Bains, île d’Oléron
Accompagnés par Jacques nous rejoignons la Vélodyssée, pour traverser la
Rochelle, où nous croisons un couple de tandémistes anglais..
En longeant le littoral, nous pouvons voir les dégâts causés par les dernières tempêtes. De gros travaux de protection sont entrepris le long de la côte, pour essayer de ralentir l’érosion inéluctable.
Nous franchissons la Vendée, sur le grand pont de Rochefort, pour arriver à la citadelle de Brouage, village qui vit naître Samuel Champlain, fondateur du Québec au XVIéme siècle. Nous franchissons le grand pont d’Oléron,, avec une circulation dense d’un début de vacances de Pâques.
Un blanc de seiche a enregistré une pollution par la mazout, probablement l'une des dernières catastrophes pétrolières côtières de ces dernières années.
On longe la côte, on traverse le bois des Saumonards, pur arriver harassés après 125 kilomètres à la Brée les Bains où nos accueillent Eric, Lauriane et Lucie. Nos redécouvrons avec bonheur les parcs à huitres (et les huitres de Marennes !), les sentiers côtiers, le miracle des marées, qui rend le paysage si changeant, les trous d’eau où nous barbotons avec les bottes en caoutchouc, et la petite vie qui s’organise dans ces flaques et qui nous émerveille toujours autant. Le Phare de Chassiron au « bout de la Terre », les fleurs printanières se balançant au gré de la brise marine.
En longeant le littoral, nous pouvons voir les dégâts causés par les dernières tempêtes. De gros travaux de protection sont entrepris le long de la côte, pour essayer de ralentir l’érosion inéluctable.
Nous franchissons la Vendée, sur le grand pont de Rochefort, pour arriver à la citadelle de Brouage, village qui vit naître Samuel Champlain, fondateur du Québec au XVIéme siècle. Nous franchissons le grand pont d’Oléron,, avec une circulation dense d’un début de vacances de Pâques.
Un blanc de seiche a enregistré une pollution par la mazout, probablement l'une des dernières catastrophes pétrolières côtières de ces dernières années.
On longe la côte, on traverse le bois des Saumonards, pur arriver harassés après 125 kilomètres à la Brée les Bains où nos accueillent Eric, Lauriane et Lucie. Nos redécouvrons avec bonheur les parcs à huitres (et les huitres de Marennes !), les sentiers côtiers, le miracle des marées, qui rend le paysage si changeant, les trous d’eau où nous barbotons avec les bottes en caoutchouc, et la petite vie qui s’organise dans ces flaques et qui nous émerveille toujours autant. Le Phare de Chassiron au « bout de la Terre », les fleurs printanières se balançant au gré de la brise marine.
14/04:….. Royan
A la (re)découverte de la côte Ouest de l’Île accompagnés par Eric,
soleil et vent favorable de Nord Est, traversée en sens inverse des ponts
d’Oléron et sur la Vendée, qui nous permet net d’avoir une belle perspective
sur les parcs à huitres et les marais, qui sont à découvert.
Nous voilà de nouveau sur la « Vélodyssée » qui nous mène à Ronce les Bain, puis grimper sur les falaises de Royan, longeant une succession de petites plages dominées par de vieilles maisons du début du sicècle, légerement surannées.
Nous voilà de nouveau sur la « Vélodyssée » qui nous mène à Ronce les Bain, puis grimper sur les falaises de Royan, longeant une succession de petites plages dominées par de vieilles maisons du début du sicècle, légerement surannées.
15/04:….. Lacanau
Passage de la Gironde en ferry
pour reprendre la « Véodyssée » à la Pointe de Grave et rejoindre
Lacanau le long des plages qui ont payé un lourd tribu aux tempêtes du début de
l’année. D'énormes engins tentent de remodeler les plages, tentative vaine pour résister aux futures tempêtes qui ne manqueront pas de sévir dans les années suivantes.
16 et 17/04:….. Poitiers
Nous retournons sur Poitiers pour tenir la patte de notre gros Twist,
qui nous quitte après 16 ans ….
18/04:….. Bordeaux
Piste cyclable non stop depuis Lacanau, jusqu’au centre de Bordeaux par
une véritable coulée verte. Nous sommes séduits par la beauté de cette ville,
qui est sortie de sa grisaille légendaire, grâce à un travail de restauration
et d’aménagement de fond.
Nous sommes accueillis par Regis, Ben et Ulysse, qui acceuille aussi notre Camel Bike dans …. leur salon.
Ils nous suivent toujours, depuis longtemps. On finit par s'habituer à leur présence |
Nous sommes accueillis par Regis, Ben et Ulysse, qui acceuille aussi notre Camel Bike dans …. leur salon.
19/04:….. Bergerac
La piste cyclable Roger Lapépie, longe la Dordogne au plus près. Belle
étape champêtre.
20/04:….. Monsac
Petite grimpette sous une pluie fine pour rejoindre Monseac, vieux
village de pierre. Bien agréable journée de cousinade au coin du feu qui
crépite dans la cheminée.
21/04:….. Duras
Nous glissons de la Dordogne au Lot et Garonne : bastide, vignoble,
château médiéval. Diner avec Zabeth et Gilbert
22/04:….. Saint Pardon de Conques
Visite du jardin botanique remarquable et intime de Boissonat. Collines
de vignobles le long du Dropt. Accueillis par Fabrice et Sandrine.
23/04:….. Agen
23/04:….. Agen
Léon le petit Lion, notre premier petit-fils, a montré le bout de son petit nez de clown à une
heure du matin. Boostés par l’arrivée du
7éme élément de notre petite famille, nous arrachons le bitume de la piste cyclable entre Garonne et
canal de deux mers, jusqu’à Agen où Angélique nous ouvre généreusement sa
maison.
Nous faisons la connaissance du petit Léon, notre premier petit enfant. Nous nous penchons sur son berceau avec beaucoup de surprise et un immense bonheur!
25/04:….. Grenade et les Sixtêtes à Roulettes
Nous quittons Angélique chez qui nous avions laissé notre Camel Bike en garde, le temps de faire un aller et retour sur Poitiers. Nous reprenons le canal, le coeur léger, il fait beau dans les premiers kilomètres, puis en s'approchant de Toulouse, les nuage gris s’amoncèlent dans le ciel alors que nous arrivons à Grenade, où nous attendent les Sixtêtes à Roulettes qui sont rentrés de voyage il y a déja quelque temps.
C'est une famille de cyclo-musiciens, chaleureuse et animée qui nous reçoit, avec qui nous passons notre première nuit toulousaine. Nous avions adoré leur blog de voyage "sixtêtesàroulettes" plein de fraicheur et de poésie. A ce moment nous goutons le plaisir de rentrer à la maison, de retrouver demain les amis avec qui nous allons faire route sur Plaisance. En attendant, nous nous endormons le coeur et l'esprit comblés.
La jolie halte de Grenade |
C'est une famille de cyclo-musiciens, chaleureuse et animée qui nous reçoit, avec qui nous passons notre première nuit toulousaine. Nous avions adoré leur blog de voyage "sixtêtesàroulettes" plein de fraicheur et de poésie. A ce moment nous goutons le plaisir de rentrer à la maison, de retrouver demain les amis avec qui nous allons faire route sur Plaisance. En attendant, nous nous endormons le coeur et l'esprit comblés.
26/04:….. Plaisance du Touch
Véro et la petite famille Costes, qui fût à l'origine de notre voyage viennent nous cueillir au saut du lit pour aller à la forêt de Bouconne où nous avons rendez-vous avec les Amis. Nous faisons route par une petite route bien calme en profitant toutefois pour faire un peu de hors piste comme en Bouriatie!
Fausse arrivée à Bouconne. Malgrè la pluie, les Amis sont là, qui nous tendent une banderolle en travers de route, nos coeurs battent fort alors que nous les débusquons au détour d'un virage, les larmes montent et se déversent.
Qu'il est bon de retrouver tant de chaleur, ces amis fidèles au poste qui ne nous ont jamais abandonnés comme autant de petites étoiles scintillant dans le ciel de notre fantastique aventure. Car ça en fut une sacrée!
Maintenant que nous sommes de retour, nous nous en rendons vraiment compte. Nous avons réussi ensemble, tous les deux, sans faillir, ce que nous avions projeté de faire, nous sommes allés bien au delà de ce que nous pouvions "raisonnablement" faire, mais nous l'avons fait, guidés par .... notre déraison.
Nous avons tenu parce-que nous nous sommes sentis portés par ces courants de forces telluriques qui nous ont embarqués dès le début de notre projet, formés tous ceux qui nous ont accompagnés, et qui comprenant le sens de notre démarche, ont réussi à cacher avec pudeur leurs craintes de nous voir engloutis dans l'immensité du monde. C'est par eux que nous avons avancé et c'est pour eux que nous sommes revenus. Nous avions promis de récolter des rayons se soleil et de les ramener dans nous roues. Chose faîte!
Maintenant, le champagne saute et le saucisson nous ravit.
vraie arrivée à Plaisance.
C'est sous une belle pluie fine que nous faisons la route vers Plaisance, le "dernier" morceau de route, bien accompagnés par les copains. Nous passons le panneau Plaisance du Touch que nous avions franchi 364 jours auparavant, alors que nous partions vers le soleil levant. Pour l'"heure, ce dernier est bien dissimulé derrière d'épais nuages alors qu nous poussons le portail de la maison, notre maison qui nous a attendus tout ce temps. Quel joie de rentrer se mettre à l'abri, alors que nous entendons la pluie tomber sur les tuiles et que nous vidons notre sacoches pour la dernière fois du voyage.
Fausse arrivée à Bouconne. Malgrè la pluie, les Amis sont là, qui nous tendent une banderolle en travers de route, nos coeurs battent fort alors que nous les débusquons au détour d'un virage, les larmes montent et se déversent.
Qu'il est bon de retrouver tant de chaleur, ces amis fidèles au poste qui ne nous ont jamais abandonnés comme autant de petites étoiles scintillant dans le ciel de notre fantastique aventure. Car ça en fut une sacrée!
Maintenant que nous sommes de retour, nous nous en rendons vraiment compte. Nous avons réussi ensemble, tous les deux, sans faillir, ce que nous avions projeté de faire, nous sommes allés bien au delà de ce que nous pouvions "raisonnablement" faire, mais nous l'avons fait, guidés par .... notre déraison.
Nous avons tenu parce-que nous nous sommes sentis portés par ces courants de forces telluriques qui nous ont embarqués dès le début de notre projet, formés tous ceux qui nous ont accompagnés, et qui comprenant le sens de notre démarche, ont réussi à cacher avec pudeur leurs craintes de nous voir engloutis dans l'immensité du monde. C'est par eux que nous avons avancé et c'est pour eux que nous sommes revenus. Nous avions promis de récolter des rayons se soleil et de les ramener dans nous roues. Chose faîte!
Maintenant, le champagne saute et le saucisson nous ravit.
vraie arrivée à Plaisance.
C'est sous une belle pluie fine que nous faisons la route vers Plaisance, le "dernier" morceau de route, bien accompagnés par les copains. Nous passons le panneau Plaisance du Touch que nous avions franchi 364 jours auparavant, alors que nous partions vers le soleil levant. Pour l'"heure, ce dernier est bien dissimulé derrière d'épais nuages alors qu nous poussons le portail de la maison, notre maison qui nous a attendus tout ce temps. Quel joie de rentrer se mettre à l'abri, alors que nous entendons la pluie tomber sur les tuiles et que nous vidons notre sacoches pour la dernière fois du voyage.
Pour finir en beauté, Pétra, Sandrine et Philippe nous concocte un petit retour à leur manière, pleine de gentillesse et d'attention, histoire de retrouver les .... bonnes manières de chez nous
Epilogue
Nous avons fait deux voyage en un seul. Le premier, planifié de longue date, nous a menés de Toulouse aux confins de terres inconnues pour nous, par les routes, les pistes, les canaux et les fleuves. Chaque jour qui passait nous voyait vivre une nouvelle aventure, sans cesse renouvelée. Chaque jour nous voyait nous enfoncer encore plus dans l'inconnu, vers le Soleil Levant.
Le deuxième voyage, improvisé cette fois vers le Soleil Couchant nous a vus flâner par les petites routes d'un pays que nous pensions connaitre et que nous avons découvert, fait de Terre et de Gens si divers qu'ils font de notre belle France un continent à elle seule. De nombreux hébergeants nous ont spontanément ouvert leur portes, parfois leur coeurs, nous réservant un accueil chaleureux et désintéressé, comme autant de chaumières douillettes sur le chemins des pèlerins de la Vie que nous fûmes alors. Tous les jours nous ont vus recevoir une gentillesse à faire exploser nos petits coeurs. Quelle bonté faite de choses simples, de partage d'un instant de vie, sinon que d'une tranche.
Que de fois nous avons chantonné dans nos têtes l'ode à l'accueil de Brassens qu'est la chanson "Elle est à toi cette chanson, toi l'Auvergnat qui sans façon .... m'a donné quatre bout de bois....". Luc, Isabelle, Laurence, Philippe, Mathilde, Berthe, Patricia, Nicolas, Eliane, Benoit, Anne Lise, Patrice, Nadine, Jacques Eric, Lauriane, Lucie, Regis, Ben, Ulysse, Géneviève, Véro, Angélique et tous les autres..... vous avez été nos Auvergnats.
Nous sommes maintenant retournés à la « vie active » depuis le début du mois de Mai. Sylvie a repris le cours de sa retraite, Hubert le chemin de l’hôpital. Les semaines qui ont suivi notre atterrissage n’ont pas été de tout repos. La rentrée dans l’atmosphère a été turbulente, nos esprits et nos corps sollicités durant tout le voyage ont accusé le coup en pénétrant dans les basses couches et les cumulo-nimbus! Ils ont mis quelque temps à se stabiliser. Maintenant le vaisseau amiral a repris le cours de sa route !
Le temps de notre Grand Voyage, nous avons mis notre Vie d'ici entre parenthése, pour vivre une autre vie, dans un temps et dans un monde différent. Depuis notre retour, nous en avons repris le cours là où nous l'avions laissée, sans surprise, ni déconvenue, ni regret.
La Vie que nous avons retrouvée ressemble à s'y méprendre à celle que nous avions laissée, faite bien sûr de moment de routine quotidienne obligée, mais aussi de tous ces petits moments qui en font la richesse, moments d'échanges, de nouvelles rencontres, de découverte, de petits gueuletons et de bonnes bouteilles, de nouveautés ordinaires.... bref, ce qui fait le bonheur simple, et construit une belle Vie d'homme.
Nous étions partis chercher l'Autre. Nous l'avons rencontré tous les jours, au long des routes et des pistes, dans le train ou le bateau, sur les places des villages, partout où il a sa place. Nous avons croisé Son regard, échangé quelques mots, une poignée de main ou un sourire furtif. Nous lui avons volé quelques photos, qui seront autant de petits cailloux ramenés dans notre besace que nous tâterons comme des talismans, au fond de nos poches.
Quant à nous, qui sommes nous maintenant? Nous ou l'Autre? Qui de nous est Lui, qui de Lui est Nous? Probablement l'un et l'autre, sûrement. L'avenir nous le dira.
Le deuxième voyage, improvisé cette fois vers le Soleil Couchant nous a vus flâner par les petites routes d'un pays que nous pensions connaitre et que nous avons découvert, fait de Terre et de Gens si divers qu'ils font de notre belle France un continent à elle seule. De nombreux hébergeants nous ont spontanément ouvert leur portes, parfois leur coeurs, nous réservant un accueil chaleureux et désintéressé, comme autant de chaumières douillettes sur le chemins des pèlerins de la Vie que nous fûmes alors. Tous les jours nous ont vus recevoir une gentillesse à faire exploser nos petits coeurs. Quelle bonté faite de choses simples, de partage d'un instant de vie, sinon que d'une tranche.
Que de fois nous avons chantonné dans nos têtes l'ode à l'accueil de Brassens qu'est la chanson "Elle est à toi cette chanson, toi l'Auvergnat qui sans façon .... m'a donné quatre bout de bois....". Luc, Isabelle, Laurence, Philippe, Mathilde, Berthe, Patricia, Nicolas, Eliane, Benoit, Anne Lise, Patrice, Nadine, Jacques Eric, Lauriane, Lucie, Regis, Ben, Ulysse, Géneviève, Véro, Angélique et tous les autres..... vous avez été nos Auvergnats.
Nous sommes maintenant retournés à la « vie active » depuis le début du mois de Mai. Sylvie a repris le cours de sa retraite, Hubert le chemin de l’hôpital. Les semaines qui ont suivi notre atterrissage n’ont pas été de tout repos. La rentrée dans l’atmosphère a été turbulente, nos esprits et nos corps sollicités durant tout le voyage ont accusé le coup en pénétrant dans les basses couches et les cumulo-nimbus! Ils ont mis quelque temps à se stabiliser. Maintenant le vaisseau amiral a repris le cours de sa route !
Le temps de notre Grand Voyage, nous avons mis notre Vie d'ici entre parenthése, pour vivre une autre vie, dans un temps et dans un monde différent. Depuis notre retour, nous en avons repris le cours là où nous l'avions laissée, sans surprise, ni déconvenue, ni regret.
La Vie que nous avons retrouvée ressemble à s'y méprendre à celle que nous avions laissée, faite bien sûr de moment de routine quotidienne obligée, mais aussi de tous ces petits moments qui en font la richesse, moments d'échanges, de nouvelles rencontres, de découverte, de petits gueuletons et de bonnes bouteilles, de nouveautés ordinaires.... bref, ce qui fait le bonheur simple, et construit une belle Vie d'homme.
Nous étions partis chercher l'Autre. Nous l'avons rencontré tous les jours, au long des routes et des pistes, dans le train ou le bateau, sur les places des villages, partout où il a sa place. Nous avons croisé Son regard, échangé quelques mots, une poignée de main ou un sourire furtif. Nous lui avons volé quelques photos, qui seront autant de petits cailloux ramenés dans notre besace que nous tâterons comme des talismans, au fond de nos poches.
Quant à nous, qui sommes nous maintenant? Nous ou l'Autre? Qui de nous est Lui, qui de Lui est Nous? Probablement l'un et l'autre, sûrement. L'avenir nous le dira.